SOCIETE - Jean Luc Mélenchon bouscule un procureur et des policiers
Triste spectacle pour la République. Un élu parlementaire, Jean Luc Mélanchon, visé par deux…
Personne ne me touche, ma personne est sacrée
Ces images ont fait le tour des télévisions et des réseaux sociaux. Mardi 16 octobre, alors qu'une perquisition se déroulait à son domicile, Jean-Luc Mélenchon se filmait en direct.
Alors que les policiers interviennent dans le cadre de deux enquêtes, l'une pour soupçons d’emplois fictifs, l'autre visant ses comptes de campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon s'insurge contre une “énorme opération de police politique” à son encontre. “Personne ne me touche, ma personne est sacrée“, dit il de manière arrogante aux policiers venus perquisitionner son domicile.
Je suis la République
Voulant impressionner les forces de l'ordre, il enfile son écharpe tricolore. “Je suis la République” tonne t-il tout en bousculant magistrats et policiers, les traits défigurés par l’émotion, hurlant à s’en époumoner sur les forces de l’ordre à pied d’œuvre. Avec ses camarades députés du même groupe, il tente d'enfoncer une porte pour faire obstruction à l'enquête.
La scène est affligeante.
Mélenchon ne regrette rien
S’il reconnaît ne pas avoir « été molesté », Jean-Luc Mélenchon explique que « le ton est monté […] C’était un moment de tension et de passion, je ne regrette rien » indiquera t-il au micro de Jean Jacques Bourdin le lendemain des faits.
Une attitude indigne d'un élu de la République
Pour Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance, « l’attitude du leader de la France insoumise est scandaleuse et n’a rien à voir avec le mandat qui lui a été confié par le peuple. Il est inacceptable de voir un homme politique de premier plan vociférer à la face de représentants de l’État, magistrats et policiers », a-t-il déclaré à l’AFP.
Le syndicat SGP Police-FO a, quant à lui, fait part de sa « stupeur » et réclamé des « excuses publiques ».
Dés le lendemain des faits, le parquet de Paris annonçait ouvrir une enquête pour « menaces ou actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire » et « violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ».
La provoc’ de trop ?
Jouant la provocation et la victimisation, le chef des Insoumis aura peut être jouer sur cette scène un coup de trop. Avec ces images qu'il aura lui même aider à mettre en scène, il aura juste réussi à prouver qu'il ne respectait pas les institutions de la République, alors qu’il en est un élu.