Fêtes et traditions — l'Agglo Hérault Méditerranée

Tradition populaire : l'histoire du chien de Saint-Pons-de-Mauchiens racontée par l'Office de Tourisme Cap d'Agde Méditerranée

Aujourd'hui, l'Office de Tourisme Cap d'Agde Méditerranée vous raconte l'histoire du chien de Saint-Pons-de-Mauchiens.

18 des villes et villages de la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée ont pour symbole un animal totémique enraciné dans la tradition populaire. À chacun sa légende, partez à la découverte de ces animaux fantastiques qui animent les fêtes votives et autres animations culturelles.

Le chien de Saint-Pons-de-Mauchiens

L’origine du totem remonte au Moyen Âge. Aux alentours de l’An Mil, le vicomte de Béziers, Raynal II, devient propriétaire du terroir. À cette époque, le château s’appelle Saint-Pons et le village Mauchiens, issu de l’ancien nom Milician déformé en « Mauchiens ». Ce nouveau nom sera à l’origine de la légende des chiens de Mauchiens. À une époque très lointaine, non datée (car légendaire), le seigneur du château avait des chiens énormes. Une nuit, le seigneur regagnait son logis quand il fut attaqué par ses propres chiens qui le dévorèrent. Avant de mourir, le seigneur de Mauchiens s’écria « mali canos », en occitan, « mauvais chiens », en français.

Aujourd’hui, les armoiries de la commune comportent deux chiens. L’ossature du chien est en aluminium. Elle est dissimulée par un tissu jaune et rouge arborant le blason de la ville. Sur son derrière il est écrit « malicanos ». L’animal repose sur des roulettes. Sa tête est colossale avec ses oreilles dressées, sa gueule grande ouverte montre deux canines acérées prêtes à déchiqueter car il « nhaque » avec sa gueule c’est même son jeu préféré. Lors de rencontres totémiques, il s’est fritté avec le Veydrac de Villeveyrac et il n’a pas fait le poids. Il a besoin d’être déplacé par quatre ou six porteurs dissimulés sous sa toile.

Pourquoi ce mot de totem ?

Office de Tourisme Cap d’Agde Méditerranée : “ Et bien parce qu’il est le symbole du village, le marqueur identitaire. Chaque animal totémique a son village de prédilection avec son histoire et sa légende. Parfois, il retrace des événements tragiques du village mais aussi des périodes heureuses voire miraculeuses.

Où les voir ?

Office de Tourisme Cap d’Agde Méditerranée : ” Rendez-vous aux fêtes de villages où ils paradent et déplacent avec eux une foule d’amateurs de traditions folkloriques. Petits et grands viennent alors se dandiner avec leur animal totem, au son de la musique traditionnelle occitane. Sous des apparences très désordonnées, leur déambulation est codifiée, ritualisée, toujours dans le but de créer des émotions fortes.

Tant que ça !

Office de Tourisme Cap d’Agde Méditerranée : ” Les animaux totémiques sont nombreux en Occitanie et plus particulièrement dans le département de l’Hérault, une soixantaine. Auxquels on peut rajouter des nouveau-nés : Léo le Lion d’Aumes, le Rhynchite de Pomérols, le Loup et la Fée de Castelnau de Guers, l’Oignon de Lézignan la Cèbe, Le Cheval Marin d’Agde. Si vous voulez en savoir plus sur notre cheptel, ses traditions, son histoire… voici un livret où tout vous est raconté et présenté.”

En savoir plus

Totemic Fédération des totems occitans et catalans > site internet

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Commentaires

  1. Bonjour, a l époque quand j ai vécu a saint Pons de mauchiens, le seigneur a bien été dévoré par ses chiens, car il ne l ont pas reconnu pourtant les jours d avant ce n était pas le cas, apparemment il avait oubliée sa couronne et c est pour cela qu’il ne l ont pas reconnu.
    Je me souvient plus exactement c est un évêque qui était de passage qui me l avait raconté assis sur les remparts accédant au château il y a de cela un peu plus de 30 ans

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.