Immobilier

Un nouvel élan pour le label EcoQuartier

A l’occasion de la cérémonie de remise des labels ÉcoQuartiers 2016, Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, a présenté ses nouvelles ambitions pour les ÉcoQuartiers de demain. Sept ans après la création de celabel, la ministre a défini 4 grandes priorités pour impulser ce nouvel élan.

Elle souhaite renforcer son caractère universel par une dimension « ÉcoQuartiers pour tous », donnant pour objectif 500 ÉcoQuartiers labellisés en 2018. L’écolabel sera également étendu pour couvrir tous les territoires dans leur diversité, y compris les zones d’activités. La ministre a officiellement lancé la cinquième campagne de labellisation à l’aune de cette démarche renouvelée.

Le 8 décembre 2016, à l’occasion de la cérémonie de remise des labels ÉcoQuartiers 2016, la ministre a dévoilé les évolutions et ses ambitions relatives à la labellisation des futurs ÉcoQuartiers. Emmanuelle Cosse fait le choix de l’universalité et projette la labellisation de 500 quartiers d’ici 2018. La ministre étend également les profils des zones pouvant entrer dans le cadre du label. Ce dernier inclut désormais tous les types de territoires, qu’ils soient ruraux, périurbains, quartiers sensibles, centres anciens, tissus denses… qu’il s’agisse de quartier de logements ou de zones d’activités. La démarche doit s’adapter aux spécificités locales. La ministre ambitionne 30 % de labels ÉcoQuartiers en milieu rural et la labellisation en EcoQuartiers de 100 % des quartiers du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) d’ici 2018.

 

Une dimension “laboratoire” d’innovation

Les ÉcoQuartiers doivent être renforcés dans leur rôle de laboratoires d’innovation en renforçant leur rôle pionnier en matière d’énergie, de mobilité, de santé, d’économie circulaire, d’habitat participatif et de sobriété, a indiqué la ministre. Les territoires volontaires bénéficieront de l’ appui technique des agences et des opérateurs qualifiés de l’État. Ils auront pour ambition d’approfondir les questions de qualité de l’air intérieur, d’économie circulaire ou encore d’énergie et de boucle locale, thématiques identifiées comme prioritaires en 2017. Enfin, la ministre souhaite renforcer la lisibilité et l’opérationnalité du label tout au long de son cycle de vie, c’est-à-dire de la conception du projet jusqu’à son appropriation par les habitants.

Cette démarche de renouvellement du label ÉcoQuartier a été confiée à Alain Jund, adjoint au maire de Strasbourg en charge de l’urbanisme et vice-président de l’Eurométropole chargé de la transition énergétique. Après un travail de concertation réunissant collectivités, aménageurs, associations et organismes d’État, Alain Jund a présenté 12 propositions pour renouveler le référentiel.

 

Un ÉcoQuartier au Japon et un forum en 2017

La cérémonie du 8 décembre 2016 a également été l’occasion de récompenser pour la première fois une collectivité étrangère avec la labellisation du quartier Morino City, de la ville de Funabashi, au Japon. Au regard du succès grandissant de la démarche ÉcoQuartier et de la responsabilité de la France dans l’alimentation des débats sur la ville durable dans le cadre de Quito et de la COP 22, la ministre a également appelé de ses vœux la tenue, fin 2017, d’un grand forum sur la ville durable en accompagnement de la remise des labels ÉcoQuartiers.

A l’occasion de la remise des labels 2016, Emmanuelle Cosse a distingué 31 opérations dont 12 quartiers labellisés « étape 3 » et 19 projets labellisés « étape 2 ». Parmi les lauréats de 8 opérations en extension maîtrisée “en tissu urbain, à proximité immédiate de grandes agglomérations”, on note la labellisation de la ZAC du Castelet, à Clapiers, près de Montpellier (Hérault – Occitanie). Par ailleurs, 16 collectivités qui se sont engagées dans la démarche et ont signé la charte EcoQuartier obtiennent le label « Ecoquartiers – étape 1 ». Concernant l’Occitanie, dans la catégorie des villes moyennes, en tissu périurbain, l’opération Maragon Floralies, à Ramonville, en Haute-Garonne, bénéficie désormais de l’écolabel. Tout comme l’opération Le Palassou, à Dun, dans l’Ariège, distinguée en catégorie “milieu rural”.

DC (Source : ministère du Logement)

 

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