Vendanges - Le Département de l’Hérault accompagne les viticulteurs

Comme chaque année, Kleber Mesquida, le président du Département de l’Hérault, fait la tournée des caves pour rencontrer les viticulteurs à l’occasion des vendanges. L’objectif est de « prendre le pouls » de cette filière, si importante pour l’économie de l’Hérault. Reportage à la cave coopérative de Cessenon-sur-Orb par Fiona Urbain, pour notre partenaire Ecomnews.

Tous les ans, Kleber Mesquida et les conseillers départementaux se rendent dans les caves coopératives du département pour parler des enjeux de la filière, des perspectives, de l’état de la récolte et échanger sur les attentes et difficultés des caves coopératives : maladies de la vigne, foncier agricole, irrigation, promotion des vins… « C’est important que je vienne prendre le pouls de cette économie, la deuxième du département après le tourisme, avec 800 millions d’euros de chiffre d’affaires » assure Kleber Mesquida. « Si l’Hérault est aussi attractif, c’est parce que la carte d’identité du département, ce sont les vignobles ». 2020 sera-t-il un bon millésime ? « Aujourd’hui, ce que l’on peut affirmer, c’est que la récolte est saine, il n’y a pas de risque de pourriture. Si le beau temps perdure, ça augure de très bons produits » assure Kleber Mesquida. La filière héraultaise attend une récolte de 5,3 millions d’hectolitres, soit 10 % de plus qu’en 2019, avec des disparités : une vendange en baisse à l’est de Montpellier mais en progression dans la vallée de l’Hérault et le Bassin de Thau.

2,25 millions d’euros pour la viticulture post-Covid

Cette année, pour surmonter la crise, le Département a voté un budget exceptionnel de plus de 2 millions d’euros, qui s’ajoutent aux 17 millions d’euros déjà consacrés à la viticulture en temps normal.

250 000 euros pour financer la main d’œuvre pour les travaux des vendanges en s’engageant à maintenir le RSA pour les non-salariés agricoles qui pourraient y participer.
Une aide pour distiller les hectolitres invendus : la crise COVID a entraîné une forte baisse des ventes de vin. Résultat : des cuves encore pleines à l’heure de la nouvelle vendange ! Pour les vider, sans pour autant casser les prix en vendant les vins à bas coûts, l’Etat a permis aux caves de distiller des hectolitres de vin. Cet alcool pourra servir à la production de gel hydroalcoolique. Pour une meilleure valorisation du prix de ce vin vendu pour la distillation, le Département souhaite contribuer à hauteur de 2 euros par hectolitre distillé.

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