Vias : violences conjugales, il saccage leur domicile, et sous ses coups, sa femme devient méconnaissable
Comparution immédiate le 22 août 2023, le tribunal correctionnel de Béziers a condamné un homme de 39 ans à quatre ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis probatoire assorti notamment de l'interdiction d'entrer en contact avec la victime.
Cet homme plus que violent a aussi l’obligation de suivre des soins pendant deux ans, pour avoir exercé de multiples sévices sur sa compagne âgée de 32 ans à leur domicile de Vias au retour d’une soirée le 6 juillet 2023.
Étranglée à plusieurs reprises, et des touffes de cheveux arrachées
Avec l’enquête diligentée par les militaires de la communauté de brigades de gendarmerie de Marseillan , il a pu être constaté que : « l’individu avait saccagé une grande partie du mobilier du domicile familial et porté de nombreux coups à sa compagne pendant plusieurs heures, en particulier au visage, au point de la rendre méconnaissable. » Et, précisions: « l’homme a étranglé sa compagne à plusieurs reprises et lui a arraché des touffes de cheveux, dans le cadre d’une crise de jalousie. »
Poursuivie dans la rue par son compagnon
Cette femme a été secourue aux environs de quatre heures du matin, par une patrouille de la police municipale de la ville de Vias qui avait été alertée par ses appels à l’aide, alors qu’elle était poursuivie dans la rue par son compagnon, après s’être enfuie par une fenêtre de leur domicile. Gravement blessée au visage, elle a été hospitalisée au CH de Béziers, s’en est suivi six jours d’incapacité totale de travail.
0,46 mg d’alcool par litre d’air expiré et aucun souvenir des faits
Son compagnon a été remis aux gendarmes par les policiers municipaux de Vias. Il a été immédiatement placé en garde à vue. Il présentait alors un taux de 0,46 mg d’alcool par litre d’air expiré. Le 7 juillet 2023, le parquet avait ordonné sa présentation devant le juge des libertés et de la détention qui l’avait placé en détention provisoire jusqu’au procès.
Que ce soit devant les gendarmes ou devant le tribunal, l’homme a soutenu n’avoir aucun souvenir des faits, sans pour autant oser les contester. Il a mis son comportement, sur le compte de son état alcoolique.
« Le tribunal a également ordonné son maintien en détention et lui a interdit de séjourner dans l’Hérault pendant trois ans à compter de sa sortie de détention, » confirme le communiqué de Raphaël Balland, procureur de la République près le tribunal judiciaire de Béziers. Dans son historique : « il avait déjà été condamné en 2018 pour avoir commis des blessures involontaires sous l’emprise de stupéfiants dans le cadre d’un accident de la circulation. »