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[VIDEO] L’Éco de l’Hérault :  “L’eau, c'est l'or du futur”, Bio-UV s’équipe pour accompagner sa croissance

Quel est le point commun entre la piscine Olympique Angelotti à Montpellier et celles des Jeux Olympiques de Paris, entre l’entreprise Tarbouriech et le leader mondial du saumon écossais, entre l’aquarium du Grau-du-Roi et celui d’Abu Dhabi ? L’eau bien sûr, mais pas n’importe laquelle, celle traitée par le groupe héraultais Bio-UV.

Depuis sa création en 2000 par Benoit Gillmann, la société lunelloise se distingue par des technologies innovantes et un savoir-faire en constante évolution. Leader européen dans le traitement de l’eau et la désinfection des surfaces, il s’appuie sur des technologies variées telles que les UV, l’ozone, l’électrolyse au sel et l’oxydation avancée (AOP). Une approche avant-gardiste, à l’ère des questionnements autour des ressources et de “l’Or bleu” qui séduit autant le public que le privé.

24 ans plus tard, son chiffre d’affaires dépasse les 50 millions d’euros et ses bureaux comptent plus de 160 collaborateurs. Pour accompagner avec efficacité et confort sa croissance accélérée, Bio-UV a investi plus de deux millions d’euros dans des travaux d’extension sur son siège implanté à Lunel dès 2022. Ce mercredi 24 janvier, devant les partenaires historiques et les soutiens d’aujourd’hui, Laurent-Emmanuel Migeon a publiquement inauguré ces nouveaux quartiers.

4 questions à Laurent-Emmanuel Migeon, PDG de Bio-UV depuis le 14 mars 2023

Quelle est la place de Bio-UV dans le marché de la gestion de “l’Or bleu” ?

Laurent-Emmanuel Migeon : “En 2023, les systèmes vendus par Bio-UV représentaient l’équivalent du traitement de l’eau d’une ville comme celle de Paris, soit l’équivalent de 10 millions d’habitants. Aujourd’hui, plus de 50% de notre activité est réalisée à l’international, soit environ 25 millions d’euros. L’autre chiffre clé est lié à notre impact environnemental : les systèmes vendus dans le cadre de la réutilisation des eaux usées chez Bio-UV correspondent environ à 30 millions de mètres cubes, c’est-à-dire l’objectif qui a été assigné par le président de la République à l’ensemble des opérateurs de la filière Eau pour 2030. Ici, on y est déjà”.

Quelle est l’ambition de cette extension ? 

Laurent-Emmanuel Migeon : “C’est la promesse de nouvelles activités, de nouveaux projets, de nouveaux recrutements. 1 200 m2 supplémentaires ça correspond à 30 m2 par salarié au total. Ces agrandissements seront principalement dévolus aux équipes techniques Recherche & Développement pour envisager le demain du traitement de l’eau. On a besoin de pouvoir sortir des produits qui soient plus efficaces, moins consommateurs d’énergie. Il faut qu’ils puissent traiter un maximum de problématiques, qu’elles soient liées aux virus, aux bactéries… À ces conditions de travail plus vertueuses, nous adossons une meilleure prise en compte de l’environnement avec la présence de bornes de recharge pour véhicule électrique et l’installation de 87 panneaux photovoltaïques sur le toit en mars 2024.” 

Pourquoi avoir conservé votre implantation alors que l’étranger vous tend les bras ?

Laurent-Emmanuel Migeon : “Nous sommes très soutenus par Lunel Agglo et la mairie de Lunel. On n’aurait jamais pu faire ce projet sans eux. Et nous sommes fiers de nos racines occitanes : 30% de nos achats sont réalisés en Occitanie – plus 70% sont réalisés en France – et 130 de nos 160 salariés sont en région… C’est une façon de participer aussi à la réindustrialisation de la France. Nous ne l’avons jamais quitté.” 

Quels vont être vos enjeux durant les prochains semestres ?

Laurent-Emmanuel Migeon : “L’eau, c’est l’or du futur donc il faut qu’on soit capable de mieux la gérer, à moindre coût, avec des technologies qui soient les plus proches de l’environnement possible. Nous allons continuer à développer notre notoriété pour montrer que des solutions existent. Nous allons continuer d’aller à la conquête des marchés, notamment à l’international, tout en solidifiant notre place parmi les meilleurs de notre domaine. On a toutes les compétences, en termes de produits et de ressources, pour pouvoir aller chercher ces nouveaux marchés, sur le pourtour méditerranéen par exemple”.

Le mot du maire Pierre Soujol

Le 29 novembre 2023, la Ville de Lunel a inauguré les travaux d’agrandissement et de modernisation de sa station d’épuration, désormais présentée comme “un exemple à suivre”.

En France, moins de 1 % de l’eau consommée est réutilisée, la municipalité de Pierre Soujol, a voulu “rompre avec ce système, anticiper les futures difficultés d’accès à l’eau et envisager l’avenir sur le long terme”. Pour cela, les responsables du projet ont fait appel à la société lunelloise Bio UV Group et une de ses technologies pour pousser davantage le traitement des eaux usées de la station d’épuration.

Concrètement, deux réacteurs UV de BIO-UV Group dotés d’une capacité de 650 m3/h chacun ont été installés à la STEP de Lunel. Equipés de lampes basse pression à haute puissance amalgame, ils assurent une désinfection efficace produisant une eau traitée de qualité “eau de baignade”, qui finit son circuit dans le Canal de Lunel, qui alimente l’étang de l’Or, un site classé Natura 2000. “On se devait d’être irréprochable”, pointe le maire.

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