[VIDEO] Vallée de l’Hérault : tournée officielle du préfet, Nereus et le Pôle Santé à l’honneur

Guidé par le président de la CCVH Jean-François Soto et accompagné du sous-préfet de Lodève Eric Suzanne, il a débuté son circuit officiel au Pouget, dans la zone des 3 fontaines. L’objectif : un échange avec Emmanuel Trouvé, directeur de Nereus, autour de l’eau et plus particulièrement la capacité de l’entreprise à innover en matière d’eaux recyclées. 

Fondée en 2013 dans le département de l’Hérault, Nereus a rapidement émergé comme une start-up innovante de la “Green Tech”. Sous la direction d’Emmanuel Trouvé, la société connaît une croissance fulgurante, propulsée par des technologies novatrices, notamment la filtration membranaire dynamique, économe en énergie.

Un de leurs projets, “SAVE” (Station avancée pour la valorisation des effluents), représente une percée technologique dans le traitement des eaux usées. Testé depuis juillet 2021 à Saint-André-de-Sangonis, il vise l’élimination des micropolluants et de l’antibiorésistance, maximisant la production d’énergie. Soutenu par divers organismes, le projet ambitionne des économies significatives et une réduction de l’empreinte foncière des installations.

Cette dynamique proactive en matière de préservation des richesses reflète l’engagement de Nereus envers la durabilité, si bien que la société est aujourd’hui sur le podium des champions de l’innovation. Et si elle collectionne déjà les médailles, son avenir promet d’être encore plus brillant et bruyant grâce à sa participation au Jeux Olympiques de Paris 2024. “Nereus a été sélectionnée pour jouer un rôle clé : avec ‘Green bow’, la société contribuera à lutter contre les îlots de chaleur urbains, et avec NEOSTEP, elle assurera le traitement innovant des eaux usées du bâtiment ‘Cycle’”, précise Emmanuel Trouvé son directeur, avant de confirmer que la première machine était déjà implantée à Paris. “La deuxième devrait être transportée sur place dès février”, ajoute-t-il. 

C’est à quelques kilomètres du Pouget, à Gignac, que le préfet de l’Hérault a poursuivi sa visite officielle. Rejoints par des dirigeants de FDI et Aésio, François-Xavier Lauch et Jean-François Soto se sont aventurés dans les étages du Pôle Santé de la commune, afin d’aborder le grand sujet de son extension.

Ouvert au premier trimestre 2022, sur 2632 m2, le Pôle Santé de Gignac est porté par FDI, AESIO Santé, la Communauté de communes de la Vallée de l’Hérault et la Ville de Gignac. Trois ans auront suffi à donner forme et vie au dossier, dont les premières études ont été réalisées au printemps 2019. 

Inscrite pleinement dans les objectifs du territoire de la Communauté de communes de la Vallée de l’Hérault 2016-2025, l’ambition de la structure pluridisciplinaire est de diversifier l’offre de soins sur le territoire, par le biais d’un lieu centralisé et de partenariats avec des établissements extérieurs à la vallée de l’Hérault. 

“Aujourd’hui, le Pôle Santé de Gignac, c’est une trentaine de professions de santé qui interviennent au quotidien, détaille Christian Boidin, président d’AESIO Santé Méditerranée. Nous avons également travaillé avec notre communauté médicale afin que les spécialistes de la Clinique Beau Soleil à Montpellier aient la possibilité de se déplacer à Gignac pour voir des patients, notamment dans le cadre de consultations pré-opératoires et post-opératoires. Nous collaborons avec l’ARS pour implanter un centre de soins non-programmés, similaire à des urgences, au sein du Pôle Santé. Il permettrait de traiter les petites urgences et de gagner un temps important.”

Une volonté confirmée par Jean-François Soto, président de la Communauté de communes de la Vallée de l’Hérault et maire de Gignac : “Le Pôle Santé a vocation à évoluer avec le temps. Ce n’est pas un symbole mais un service”.

L’extension prévue de 868 m2 va être lancée dans quelques semaines par FDI, pour un coût estimé de 2,3 millions d’euros porté par FDI Foncière. Livrée début 2025, elle devrait permettre à AESIO Santé d’accueillir le nouveau scanner de Gignac, l’unité de soins non programmés, de nouveaux locaux, ainsi qu’un espace de 130 m2 modulable dont la CCVH aura l’usage.