Xavier Niel investit dans la start-up nîmoise Kiwibook
La start-up Kiwibook rachète les livres culturels d'occasion directement aux particuliers et les revend sur les places de marché leaders comme Amazon. Elle vient de boucler son premier tour de table auprès de plusieurs investisseurs privés, dont Xavier Niel, via son fonds d’investissement Kima Ventures.
Le Nîmois Benjamin Augros (32 ans) et Benjamin Lointier (37 ans), fondateurs de Kiwibook, ont l’ambition de devenir leaders de l’achat-revente de biens culturels d’occasion en France et en Europe et prévoient de recevoir environ 100.000 livres d’ici à fin 2018. La société doit donc continuer à recruter et agrandir sa surface logistique pour absorber cette croissance. Pour l’instant, les bureaux et le premier entrepôt sont situés au Parc Georges-Besse à Nîmes.
La société, créée en novembre 2017, a lancé son activité et décliné son premier service de rachat de livres de seconde main via son site Internet https://vendre-livre.fr/.
Elle a adopté un process simple :
1 – Le vendeur entre le code-barres des livres pour estimer le prix de rachat (il faut atteindre 15 euros de montant de rachat minimum).
2 – Il expédie ses livres par Mondial Relay. Le site fournit une étiquette de transport gratuite, il suffit de préparer son colis et de le déposer au point relais de son choix.
3 – Le vendeur reçoit un virement bancaire sous 20 jours. Pour se démarquer des sites de petites annonces en ligne, Kiwibook propose ainsi un prix de rachat ferme et immédiat, une alternative simple et efficace pour revendre ses livres en lots sans perdre de temps.
Un algorithme clé
C’est Benjamin Lointier, cofondateur et directeur technique, qui a créé un algorithme capable d’estimer le prix de rachat le plus juste possible en fonction du potentiel de revente d’un livre. Il précise : « Notre algorithme propriétaire trie, parmi des millions de références, les références qui peuvent toujours se vendre. Lorsqu’un particulier nous propose un livre à vendre, nous sommes capables d’estimer en temps réel quelle est la marge possible en fonction de nombreux critères, et nous définissons ainsi le prix de rachat d’un livre ». C‘est sans doute ce qui a séduit les investisseurs.
Un tour de table et des recrutements
La start-up vient en effet de boucler son premier tour de table auprès de plusieurs investisseurs privés dont Xavier Niel, via son fonds d’investissement Kima Ventures, mais aussi auprès d’entrepreneurs de l’e-commerce et de la communication digitale qui souhaitent garder l’anonymat. Cette levée de fonds revêt plusieurs objectifs, notamment l’extension du service via l’application mobile sous Android et iOS.
Kiwibook souhaite aussi renforcer ses effectifs au printemps 2018 en recrutant un nouveau développeur web et des préparateurs de commandes.
La start-up nîmoise veut également décliner le service de rachat aux CD, DVD et jeux vidéo.