Faits divers

AGDE - L'auteur d'une pollution rapidement identifié par la brigade de l'environnement

Toujours très active sur le terrain, la brigade de l’environnement de la police municipale…

Toujours très active sur le terrain, la brigade de l’environnement de la police municipale d’Agde a engagé cette semaine une procédure de salubrité publique suite à la découverte d'une décharge sauvage autour du secteur de Batipaume, voisin du golf international du Cap d'Agde.

Après avoir menés des investigations sur place et une enquête de voisinage, les gardes champêtres, compétents en matière de police de l'environnement ont identifié l’auteur des faits et réalisés une procédure.

Au total, ce sont près de 80 tonnes de gravas qui ont été constatées sur le site et déposées à l'aide d'engins. L'auteur des faits va être convoqué au commissariat de police pour s'expliquer sur ces faits.

L’article 22 du Code de procédure pénale permet au Garde Champêtre de rechercher et de constater par procès-verbal les délits et contraventions portant atteintes aux propriétés dont entre autres les dépôts d’ordures dans la nature (art. R.632-1 et R.635-8 du CPP.).

Composée de 5 agents municipaux dont 1 garde champêtre qui la dirige, cette brigade, qui fait partie du département sécurité de la ville d'Agde, a de multiples missions :
• La capture des animaux en divagation : que ce soit des chiens, des goélands ou des NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie, comme les serpents…), cette brigade, formée et outillée, capture ces animaux qui peuvent représenter un danger ou provoquer un accident, pour les remettre aux structures spécialisées.
• La capture et la régulation des animaux nuisibles
• La capture des chiens “dangereux” (catégories 1 et 2), lorsque leur propriétaire n’est pas en règle ou que le chien s’est échappé. Cette mission périlleuse nécessite sang-froid et savoir-faire.
• Salubrité : la brigade surveille les dépôts d’encombrants ou de végétaux abandonnés sur la voie publique, les conteneurs qui trainent sur les trottoirs après les heures autorisées, l’affichage sauvage. Gare aux auteurs de ces incivilités, il peut leur en coûter une amende de 135 euros.
• Régulation des œufs de goéland : cette espèce protégée, source de nombreuses plaintes, doit être régulée dans les règles de l’art. Chaque année, à la bonne période, en partenariat avec le pôle Environnement de la Ville, notre brigade intervient sur les œufs afin qu’ils ne se développent pas.
• Police de la chasse : pour le contrôle des permis, des équipements de sécurité et du braconnage dans les espaces naturels protégés.
 

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