Droit

ZAC de Vias-Plage : Extension limitée et Vérité limitée

La Lettre Municipale n° 259 du mois de Juillet nous offre un magnifique exemple…

La Lettre Municipale n° 259 du mois de Juillet nous offre un magnifique exemple de tour de passe-passe dont Monsieur Saint-Blancat a le secret sous le titre : « Le projet d’extension de Vias-Plage annulé ».
Il nous y apprend qu’une « extension de 30 ha sur une ZAC de 50 ha à l’origine n’est pas une extension limitée ». On s’en serait douté et cela semble une évidence pour tous. Le même n’aurait-t-il pas tendance à prendre les Viassois pour des demeurés ?
Plus bas M. Saint-Blancat critique la loi littoral , tout en disant qu’elle « n’a pas à être jugée » mais en regrettant qu’elle néglige certains intérêts pour ne pas dire les intérêts de certains. Notons au passage l’exercice d’équilibriste qui consiste à critiquer sans juger et interrogeons nous sur la responsabilité d’un premier magistrat qui conteste les lois de la République. Nos amis défenseurs de la nature apprécieront au passage la position d’un maire qui estime que l’intérêt privé doit surpasser la protection de l’environnement.
Lorsque M. Saint-Blancat parle d’intérêt économique, nous pouvons nous poser la question : De l’intérêt de qui s’agit-il?
Est-ce celui des promoteurs et diverses SCI qui se sont enrichies sur l’aménagement de la ZAC de Vias-Plage dont les dépenses sont à ce jour réalisées à 60% alors que les recettes stagnent à 40% ? (Chiffres donnés de façon approximative car nous sommes toujours dans l’attente depuis plusieurs mois du compte rendu annuel qui doit être présenté en Conseil Municipal).
Ce n’est en tout cas pas celui des propriétaires et résidents que le maire vouait jusqu’à présent aux pires maux et chez qui il reconnaît aujourd’hui une grande connaissance des textes législatifs que lui-même semblait ignorer. Qu’en est-t-il des grands juristes et divers conseils que la commune emploie ou rémunère à grands frais avec l’argent des contribuables. Ne savaient-ils pas qu’une extension de 30 ha sur 50 ha (60%) n’était pas une extension limitée ?
Ce n’est certainement pas celui des Viassois dont les impôts locaux servent en partie à payer les frais financiers de la ligne de crédit ouverte pour le compte de l’aménageur.
Le sommet semble atteint lorsque M. Saint-Blancat lâche ce même aménageur, la Sebli, en cherchant à lui faire porter tout le chapeau de cette lamentable opération qui risque de coûter très cher au contribuable Viassois.
L’avantage avec les faits, c’est qu’ils parlent d’eux-mêmes , et rappelons que ce sont les délibérations du Conseil Municipal de Vias du 12 Juillet 2000 et suivantes concernant l’extension de la ZAC de Vias-Plage qui ont été annulées. Délibérations proposées par le Maire de Vias, approuvées par la majorité municipale et rejetées par l’opposition unanime.

Je pense qu’à Vias le temps est venu pour que les habitants n’acceptent plus de leur Maire, dans ce cas comme dans d’autres cas récents, ce type de discours qui feint de découvrir les évidences, qui cherche à faire retomber les responsabilités sur d’autres et qui explique à la population que le lui-même, principal instigateur, n’est en rien responsable.

Richard MONEDERO
Pour la Section de Vias du Parti Socialiste

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