Faits divers

AGATHE ET LES INONDATIONS.

Succès de notre soirée débat de vendredi dernier. Un thème porteur, une salle pleine…

Succès de notre soirée débat de vendredi dernier. Un thème porteur, une salle pleine qui a joué je jeu des questions. Merci à ceux de nos invités présents ou excusés: Julie Bertrand de l’aglo, Sébastien Frey (conseiller général), Louis Vallière (syndicat des verdisses), Henri Couquet, Brice Blazy, Henri Grimal (Agde A Venir). Quant aux autres, le sujet ne devait pas être porteur….

Après le visionnage d’un film de 18 minutes (inondation de 1997 et reportage certaines causes aggravantes de l’inondation), le débat s’est ouvert.(vous pourrez voir cette video Sur Notre Site Internet www.agde-agathe1901.com°)

Le constat :

Un fleuve qui n’est plus entretenu depuis la nuit des temps. Un fleuve qui ne fait pas l’objet d’un Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI). Ces PAPI sont pilotés par la région. Au nombre de 9, et aussi étrange que cela puisse paraître, aucun ne concerne le fleuve le plus long de la région, l’Hérault. Un fleuve dont l’écoulement des eaux est obstrué, dans sa partie terminale, entre Agde et l’embouchure, par des tas d’obstacles qui sont autant de causes de montée des eaux (criée, pontons, etc.). Des opérations locales de saupoudrage (par exemple à Cazouls d’Hérault, il y en a d’autres) qui protègent au plan local, mais qui ont aussi pour effet de transférer les nuisances en aval. Ne perdons pas de vue qu’Agde est au fond de l’entonnoir, et que toute l’eau qui ne peut s’étaler en raison de l’endigage des berges arrive à Agde. Dernier point, un fleuve qui a un émissaire unique au Grau. Une pente très faible depuis St Thibery, quasiment nulle d’Agde à la mer.

Propositions pour le fleuve :

La mise en place d’un Papi pour l’Hérault. C’est le rôle de nos élus, quels qu’ils soient et où qu’ils soient, de bous culer le conseil régional pour l’obtenir.

Le dragage du fleuve, en amont et en aval de notre pensière, ce qui était fait dans les années 50. Autre point important, il faudrait aussi ramener le fleuve, à partir d’Agde, à sa largeur originelle. Depuis Agde, le fleuve est canalisé. L’alluvionnement fait que les berges se trouvent, à certains endroits, à plus de 20 mètres des quais. La profondeur diminue d’année en année. Les bateaux de commerce qui accostaient quai Commandant Réveille ne pourraient plus le faire aujourd’hui (cf le livre d’Alain Carles, Agde en photos). Il est évident pour nous que ces travaux ne sauraient être pris en charge par la ville ou l’aglo, mais réalisés avec des fonds européens.

Enfin, sous réserve d’une étude, le prolongement perpendiculaire au sud est de la jetée au Grau favoriserait l’écoulement des eaux. Il est patent qu’en Agde, l’inondation a pour cause la montée des eaux (phénomène essentiellement automnal), mais surtout l’impossibilité, quand la mer «refoule», pour l’eau de passer dans la mer (en 1997, la surcote était de 1,50 m à l’embouchure).

Propositions pour la basse plaine :

Retraiter son hydrographie de façon à créer un deuxième exutoire au clôt de Vias. La plaide des verdisses qui reçoit les eaux des inondations se situe au dessus du niveau de la mer. Aujourd’hui, la quasi-totalité de l’eau passe (très mal) par l’embouchure. La portée des travaux d’entretien réalisé par le syndicat des verdisses est réduite du fait de la diminution du nombre de propriétaires actifs et du manque de moyens qui l’accompagne. Les Voies Navigables de France oublient d’entretenir le canal du midi. Il faut voir l’état des déversoirs pour en être convaincu. Beaucoup de parcelles sont laissées à l’abandon, ce qui entraine deux conséquences : la remontée du sel dans les sols puisque les terres ne sont plus noyées et la cabanisation de ces parcelles. La solution viendra, nous l’espérons, par la mise en place d’un Plan d’Aménagement des Espaces Naturels. Le Conseil Général en a délégué sa mise en place à l’aglo.

Conclusions :

La mise en œuvre de tout ou partie de ces propositions réduirait un tant soit peu les conséquences de l’inondation. N’en déplaise à certain, 10 cm de moins de hauteur d’eau éviterait à beaucoup de riverains d’avoir de l’eau chez eux. Quant à ceux qui ont reçu 40 cm, les 10 cm de moins sont toujours bons à prendre.

Nous fondons beaucoup d’espoir dans la réalisation du P.A.E.N dans les verdisses. La stricte application de la règlementation zone rouge permettrait également de réduire les désagréments causés par la montée des eaux. Demandons à nos élus de tout faire pour améliorer grandement la situation.

La soirée de bienvenu aux nouveaux agathois a lieu le 25 de ce mois. Qu’il nous soit permis de rappeler à nos édiles que c’est le moment où jamais ce conseiller à ceux qui sont en zone inondable qu’ils peuvent s’inscrire auprès des pompiers afin d’être alertés en cas de montée des eaux.

Pour le Bureau

Le Président Jacques TREILLE

 

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