Faits divers — Agde

Agde : 27 mois de prison pour trafic de cannabis et cocaïne

Une agathoise de 35 ans a été condamnée ce 22 décembre à 2 ans d'emprisonnement et la révocation d'un sursis probatoire de 3 mois.

(Crédit Canva)

Elle a été reconnue coupable d’avoir “mis en place depuis le début de l’année 2022 à Agde un trafic de résine de cannabis et de cocaïne, en récidive légale, ainsi que pour la vente illégale de tabac“, précise le communiqué du parquet de Béziers. La jeune femme a également écopé d’une interdiction de séjourner à Agde pendant un an à l’issue de son incarcération et “elle devra verser à la fédération départementale des buralistes de l’Hérault la somme de 2076 € au titre des dommages-intérêts“.

Récidiviste

Interpellée le 29 novembre 2022 par la brigade des stupéfiants du commissariat d’Agde, “tant en garde à vue que devant le tribunal correctionnel, elle a tenté de minimiser l’importance du trafic, affirmant notamment n’avoir vendu des stupéfiants que pendant deux ou trois mois et jamais de la cocaïne. Elle avait déjà été condamnée à quatre reprises, notamment en 2021 pour des faits de même nature“, précise le parquet.

Les perquisitions effectuées ont permis de découvrir “2 pochons de cocaïne, une savonnette de 90 grammes de résine de cannabis, 20 sachets conditionnés prêts à la vente contenant un total de 29 g de résine de cannabis, du matériel de conditionnement ainsi que neuf cartouches de cigarettes de contrebande et plus de 650 €“. Les investigations et l’audition d’autres consommateurs ont permis d’établir l’existence d’un trafic mis en place dans son domicile du centre historique d’Agde depuis le début de l’année 2022.

Présentée au parquet de Béziers le 2 décembre 2022, elle avait été placée en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention puis par le tribunal correctionnel “qui avait renvoyé le procès afin d’obtenir une expertise psychiatrique, laquelle concluait à une altération du discernement en raison d’un retard mental léger, d’une immaturité affective significative et d’un état dépressif chronique“. Elle a été condamné en comparution immédiate à deux ans d’emprisonnement, avec maintien en détention, ainsi qu’à la révocation d’un sursis probatoire de trois mois prononcé dans le cadre d’une précédente condamnation.

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