Droit

Agde - Le Maire ne bétonne pas que sa communication .. par Adrien Térribile

Chaque Agathois jugera quant à la nécessité de continuer ces dispendieuses autoglorifications sur papier…

Chaque Agathois jugera quant à la nécessité de continuer ces dispendieuses autoglorifications sur papier glacé. Et ils pourront constater avec quelle rapidité les serments de simplicité et d’authenticité se sont transformés, comme les promesses fiscales non tenues, en communication somptueuse et en paillettes cinématographiques.

Mais c’est surtout, derrière ce rideau de fumée, à la réalité qu’est ramené le jugement des Agathois après presque six ans de gestion, soit un mandat complet : un maire devenu le champion du bétonnage tout azimut, dont pas une parcelle d’espace libre, s’il continue, n’échappera à sa frénésie à délivrer des permis de construire à densité maximale.

Les Cayrets, dont il a hérité des terrains libérés, sont devenus l’image de ce qu’il ne fallait pas faire : un bloc de béton au cœur géographique de la cité, sans places et espaces verts. Le Palmeria qui, grâce à l’intransigeance municipale, était sauvable et pouvait coupler harmonieusement poumon vert vers le port et villas vers la mer, a été entièrement densifié.

Une entrée du quartier naturiste, en lisière de la réserve naturelle, a été hérissée de nouveaux collectifs. Les Champs Blancs, prévus au Plan d’Urbanisme, comme la grande zone verte du futur partagée par les trois quartiers d’Agde se voit menacé d’être construit.

Et l’opération Capiscol, en bordure paysagère du Mont Saint Loup, ne ressemblera pas beaucoup, faisons en malheureusement le pari, aux belles illustrations qui ne trompent que les gogos.

Agde est une ville pleine d’atouts. Mais sa chance, c’est son cadre de vie : à la faire grandir sans mesure, et sans réflexion, on menace l’avenir, de manière irrémédiable. Il était possible d’imaginer autre chose: une répartition intercommunale de la croissance de l’habitat, autour d’Agde, avec des voies de communication retravaillées et un habitat dé densifié. Mais le maire a choisi d’abandonner ce dossier pour mener une politique à courte vue. Des ronds- points très urbains, quelques places, souvent manquées, comme au Grau, et quelques pistes cyclables en consolation, ne contrebalancent pas ces choix désastreux, qui tuent l’âme de la ville.

Il est temps de penser une autre politique, plus soucieuse de l’avenir et du cadre de vie. A cela, les socialistes se préparent. Ils ont, dans l’opposition, une responsabilité particulière.
Ceux qui tentent de les mettre en cause ne s’y trompent d’ailleurs pas : ils savent que sans leur force et leur détermination, aucun rassemblement ne pourra se bâtir qui mette un terme à l’expérience difficile qu’Agde traverse.

Nous avons tous désormais une responsabilité collective : préparer l’alternance autour d’un vrai projet, construit, mesuré et solide.

Chacun fera valoir d’abord ses droits et ses aspirations autour des enjeux cruciaux des élections présidentielles et des élections législatives qui suivront.

Mais, dès à présent, il faut aussi préparer le débat des choix municipaux de 2008 et les conditions d’un grand mouvement dans lequel chaque Agathois se sente écouté et représenté.

C’est ce à quoi le Parti Socialiste, maintenant qu’il a lancé son projet, va se consacrer, et il appelle tous ceux qui veulent qu’Agde retrouve le chemin d’un développement harmonieux à faire dès à présent de même.

Adrien TERRIBILE Secrétaire de la Section Socialiste
Qui est-ce ? – Fiche TrominosCap :
https://www.herault-tribune.com/?p=p04&action=view&Tr_Id=199

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.