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Agde : les commentaires vont bon train sur le camping la Tamarissière, le président d'Agathé réagit

Avec près de 70 000 vues en moins de 24h, notre article d'hier concernant l'arrêt des travaux imposés par la Justice au camping de la Tamarissière n'aura visiblement laissé personne indifférent. Et chacun y est allé de son petit commentaire sur notre page facebook.

D’un côté, les lecteurs qui ont un œil positif sur le projet et pour qui, ce jugement est un coup porté au tourisme local : “C’est dommage d’arrêter les travaux, ils sont jolis ces petits chalets en bois” indique Cathy C. Auriane C. est du même avis : “Ils sont très jolis ces petits chalets et n’empêcheront en rien les écureuils de monter aux arbres“.

Même son de cloche du coté d’Isabelle C. ” Ce camping a besoin d’un coup de jeune. C’est fini les années 60.” Magalie C. l’affirme : ” Quand le camping fermera définitivement ils seront bien avancés !” Alain C. est encore plus tranché sur le sujet : ” Tout est fait dans le respect de la nature et donne une nouvelle vie au camping et pour ses commerçants il faut vivre avec son temps et arrêter tous ses arrièrés qui empêchent de faire avancer les projets” tout autant qu’Alain M. qui enfonce le clou : ” Ah oui ? Moderniser un camping vieillot est interdit ? Ok… très bien…quand le camping aura définitive fermé vous irez expliquer ça à l’ensemble des commerçants de la Tamarissière qui eux aussi devront mettre la clé sous la porte ! Je vous rappelle qu’aucun arbre n’a été touché…merci les vieux arriérés d’Agathée !

Des remarques qui bien entendu ont trouvé un écho opposé du coté des personnes réticentes à ce projet de modernisation du camping municipal : “Espérons que le bois de la tamarissière sera préservé pour de bon grâce à cette décision” affirme Roxy V. Pour Red W. “Quand on se croit tout permis sans respecter les règles publiques, voici ce qui arrive. Les bâtiments de France doivent aussi donner leur feu vert” . Nat C. est du même avis : “Bravo à cette association, les maires pensent avoir le dessus sur toutes les décisions qui concernent les habitants et leur environnement.

Des soutiens qui auront manifestement réchauffé le coeur de l’association Agathé prise un peu dans la tourmente de cette décision de Justice qu’elle est allée chercher mais qu’elle assume pleinement. Dans un communiqué envoyé ce mercredi matin sous la forme d’un droit de réponse, elle tient à rappeler que “notre engagement vise à défendre la qualité de notre environnement en veillant à ce que la loi soit respectée aussi bien sur le territoire de la commune que du canton, voire du département. Le respect de la loi est effectivement une vision politique, la défense de la Cité, mais, espérons le, n’est pas l’apanage d’un « parti politique ». Il est à noter à ce propos que des travaux effectués à la Clape dans le respect de la réglementation, n’ont suscité de notre part aucun commentaire négatif.”

Concernant son retrait d’agrément préfectoral, elle indique “qu’il ne s’agit pas d’un retrait comme il est affirmé de façon tendancieuse voire mensongère, mais d’un non renouvellement, notre agrément étant arrivé à son terme, suite à l’action de Monsieur Gilles D’Ettore auprès du précédent préfet. Il pensait nous avoir éliminés de son jeu politique mais nous avons su faire valoir dans l’affaire du bois de la Tamarissière, notre « intérêt à agir ». De plus, en ce qui concerne l’Agrément, l’affaire n’est pas close et un recours a été  déposé auprès du tribunal administratif.

Sur le fond du sujet, tout le monde est au moins d’accord sur un point. Aucun arbre n’a été abattu et Agathé le reconnait mais tient tout de même à préciser “qu’on peut faire crever un arbre en le privant de ses racines et les socles et longrines en béton ont nécessité d’en couper beaucoup pour leur implantation, or les pins ont des racines traçantes et non pivotantes et, privés de racines, ils perdent de leur stabilité et deviennent dangereux dangereux. Il faudra alors les abattre.”

Un point de désaccord subsiste tout de même sur l’interprétation du jugement du 24 mars ordonnant la suspension des travaux concernant la réalisation des chalets en bois. Rappelons que le camping avait prévu d’en édifier 40 et à ce jour, seuls 35 ont pu être terminés. Par la voix de son gérant François Cros, le camping indique se conformer à ce jugement et ne pas réaliser les 5 logements insolites qui devaient être perchés dans les arbres. Pour autant, le camping affirme que le jugement ne le contraint pas à démonter ce qui a été fait et qu’il pourra exploiter les chalets en toute légalité. Une affirmation qui n’est pas du goût de Jean-Claude Coubau, le président d’Agathé pour qui ” le maire est tenu de faire arrêter immédiatement les travaux et la photo publiée en chapeau de l’article montre que ceux ci sont loin d’être achevés. Nous lui avons déjà fait parvenir un courrier le rappelant à ses devoirs dont il ne semble pas, pour l’instant tenir compte“.

Contacté par nos soins, le service juridique de la commune d’Agde affirme que l’interprétation de l’association Agathé est erronée. Pour lui, “le camping peut tout à fait exploiter sur la base de l’existant et donc des 35 chalets édifiés en attendant une régularisation et le jugement au fond“.

Un jugement qui devrait intervenir dans 2 ou 3 ans. De quoi encore laisser le temps d’alimenter la polémique ou de l’éteindre si une régularisation préfectorale intervenait entre temps.  

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Commentaires

  1. Je fait parti des vieilles grincheuses certes les chalets sont beaux et personne ne dit le contraire mais la nature n’est plus c’est devenu un lotissement et celà est dramatique c’etait le dernier site naturel où beaucoup de monde aimait s’y promener …Dans le calme et loin de l’agitation de la ville …les enfants étaient certainement mieux là que jouaient dans la rue …mais l’argent !!

  2. Sur les bunkers, plus de graffiti serai
    Ideal,je fais partie des amis de la tama,
    Au besoin de bras, je serai presente avec joie

  3. Pourquoi toute cette polémique autour du Camping de la Tamarissière? Apparemment, chose primordiale, les arbres sont respectés. Dans ces conditions, il ne s’agit , me semble t’il donc, que de moderniser un camping vieillissant.

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