AGDE - Un extrême a gagné, l'autre a perdu... et puis ? par Igor KUREK

Deux extrêmes s'affrontaient pour le 2° tour de la Présidentielle : Emmanuel Macron, candidat d'Extrême Centre soutenu notamment par le communiste Robert Hue, la famille Tibéri et le libéral-conservateur Alain Madelin, à la jeunesse liée au mouvement Occident, Occident lui même lié au FN de la deuxième candidate, celle d'Extrême Droite : Marine Le Pen.

C'est finalement le premier qui l'a emporté, sans ''front républicain'', sans panache ni gloire, juste par un rejet plus appuyé de son adversaire. C'est une désillusion qui ne sera que plus forte dans les prochaines heures quand l'Etat de grâce tombera, quand il s'affichera pour le 8 Mai aux côtés de son père spirituel, celui qui a échoué : François Hollande.

Une parenthèse de l'histoire de France qui n'est donc pas encore fermée mais qui se fermera dans la douleur promise dès les prochains mois par la rue, cette fois de Gauche comme de Droite.

Du côté du FN, les soutiens gênants ont été bien présents et ont leur large part de responsabilité dans cette défaite : qu'ils se nomment Philippot, issu du chevènementisme, Ménard, issu de l'Extrême Gauche, Dupont-Aignan, issu de chez Bayrou sans parler de la candidate, Marine Le Pen, qui disait à qui voulait l'entendre dans cette campagne qu'elle a été avocate… mais dont la qualité a pu s'apprécier par tous lors du débat de l'entre deux tours : une avocate… qui défendait jadis les sans-papiers, avant d'être salariée par son parti tant elle n'avait aucune compétence solide en la matière.

Et qui a été lancée en Politique nationale par son père un soir de Mai 2002… alors qu'elle n'était pas plus compétente.

Plus que jamais pour éviter la catastrophe à notre pays, le vote utile est Gaulliste.