Evasion — Mèze

Avant le retour en juin des navettes maritimes Mèze-Sète, flashback en noir et blanc sur la traversée du bassin (vidéo)

Très attendu par les locaux et les écocitoyens du Bassin, qui y voient un retour aux sources, ce projet ambitieux sera-t-il le début d’une mobilité verte qui pourrait s’élargir à Marseillan, Balaruc, Bouzigues?

Pour « Prendre le temps d’une traversée », « se rapprocher de la nature » « éviter le stress du trajet professionnel »… vous avez été nombreux à réagir à cette nouvelle, qui génère un enthousiasme quasi collectif.

Sète Croisières, la compagnie retenue pour assurer la traversée sur ces six mois de test, nous explique :
« C’est une grosse mise en place pour pouvoir assurer toutes ces rotations, mais nous sommes ravis d’avoir été retenus pour cette expérimentation. Le fait que le bateau soit couvert et puisse assurer la traversée par tout temps, et également qu’il passe sans encombre les 2 ponts de la Pointe Courte, est un atout.
Nous espérons que la saison, malgré le contexte, nous permettra d’avoir une vraie visibilité de l’attrait de ce service au quotidien. Heureusement, tout comme les transports en commun classiques, nous n’avons pas à limiter les places, tant que le port du masque et la présence de gel hydro-alcoolique sont respectés.
A la fin de la période nous en saurons plus, mais bien que l’ADEME ait participé largement cette année à ce lancement, le fonctionnement doit ensuite devenir autonome. Les aménagements prévus de la gare, avec un magnifique parvis, seront un plus dans le développement de ce projet. »

Nostalgie des années vapeur

Ce retour des navettes rappelle l’histoire de la liaison qu’entretenaient les 2 cités Cette-Mèze (ce n’est que le 20 janvier 1928, après de nombreux changements et une sérieuse joute orthographique, que la ville de Brassens portera son actuel nom de Sète).

vue du port de meze
©Ville de Mèze
bureau des bateaus à vapeur
©Ville de Mèze

Dans la seconde partie du XIXe siècle, la tonnellerie occupait une personne active sur cinq. La Grande Guerre, qui a éclaté en 1914, n’a pas impacté l’activité florissante de la ville et les vins ont continué leurs voyages de la France vers son empire colonial.
Mais, à partir de 1920, le modernisme et la concurrence du port sétois ont annoncé la disparition des derniers tonneliers à Mèze et ailleurs.

Sur un « film flamme » en 35mm (auteur inconnu), confié en 1994 à la mairie de Mèze, qui l’a fait restaurer, vous pourrez découvrir une tranche de vie mézoise : les tonneliers et bateaux à vapeur en activité sur le port, les halles, la sortie de la messe… des scènes du quotidien après la Première Guerre mondiale, à (re)découvrir sans modération. (© du film : Ville de Mèze)

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