Bessan rime avec environnement, sur le papier seulement !
La protection et la gestion de l’environnement ne sont pas des arguments de campagne électorale, mais font partis d’une ligne de conduite !
« L’expérience et la continuité », on ne peut pas dire que se sont des termes appropriés en matière d’environnement à Bessan.
Aimer Bessan, ce n’est pas aimer uniquement ses habitants et ses coutumes, c’est l’apprécier dans son contexte.
A Bessan, quant on parle « environnement », on pense, de prime abord, au fameux projet d’ « Ecopôle de la Vallasse » qui je l’espère, ne verra jamais le jour, mais notre environnement ne s’arrête pas à la route de Coussergue et ne se résume pas à une trentaine d’hectare ! Encore cette semaine, à la rubrique environnement de notre journal Bessanais, « Le Journal de la Tuque », on ne trouve que très peu d’info, si ce n’est les efforts fournis par la cave coopérative pour limiter les problèmes liés à ses bassins suite aux problèmes de l’année passée. Efforts qu’il est important de présenter à la population. Mais c’est bien là le seul article en lien …
Pour en revenir au projet du centre de traitement des déchets (ci-contre), sans remettre en cause les démarches et les opérations menées depuis des années pour faire échouer la procédure (que je soutiens au plus haut point !), je trouve que lutter contre un projet au titre de la protection de l’environnement c’est bien beau mais encore faut il que cette logique s’inscrive dans une continuité d’actions qui vont en se sens. Hors en ce qui nous concerne, à Bessan on ne peut pas dire que nous somme des modèles en matière de protection et de gestion de celui-ci.
En effet, comment expliquer une telle prise en considération de nos élus pour notre environnement fasse à des projets néfastes pour notre village et une renonciation de celui-ci sur d’autres secteurs où les enjeux sont certes différents mais tout aussi importants ?
Comment expliquer que des constructions, plus ou moins légales, sortent de terre ici et la dans les campagnes ?
Fragmentant chaque année un peu plus les espaces naturels Bessanais…
Comment se fait-il que le foncier Bessanais se perde et devienne propriété de structures et d’organismes gestionnaires d’espaces naturels dont le siège social est à Montpellier ou je ne sais où…, la commune n’est elle pas assez compétente pour gérer son territoire ? Se serait bien la seule !
Aux vues de l’évolution du paysage ces dernières années, je doute que l’environnement occupe une place importante au sein de la municipalité actuelle.
C’est là un bien triste constat.
Comment pouvez-vous faire croire aux Bessanais que l’environnement est une priorité quand on voit le peu de considération qui lui a été apporté ?
Le manque de connaissance des Bessanais sur la richesse de leur patrimoine qu’il soit faunistique, floristique, géologique, archéologique ou bâtis, est une preuve supplémentaire du peu d’information qu’ils ont à leurs dispositions. En guise d’argumentaire, une série de question qui n’a pas pour objectif d’incriminer qui que se soit, bien que chacun ait sa part de responsabilité, mais plus dans un but d’éveiller la curiosité naturelle des Bessanais.
Les journées Vulcaramus, voilà une bonne entrée en matière pour faire découvrir nos volcans et l’histoire de nos territoires, mais que reste-il aux Bessanais une fois les festivités terminées ? C’est un pas en avant mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin !
La richesse faunistique de la commune est toute aussi importante que celle des communes voisines, si ce n’est plus !
Comment peuvent-ils (les Bessanais) savoir que la population d’outarde canepetière (Tétrax tétrax) située sur la plaine de Bessan est la plus grosse population de l’espèce dans le département ? Comment préserver cette espèce si l’on continue à distribuer des permis de construire dans le périmètre de protection de son habitat ? (Espèce protégée, jugée vulnérable en Europe). La repoussant chaque jour un peu plus au bord de son domaine vital…Vous connaissez tous, la suite logique…
Même remarque pour le Lézard Ocellé (Timon lepidus), espèce qui figure sur la liste rouge des reptiles de France métropolitaine dans la catégorie vulnérable et sur la liste mondiale comme espèce quasi menacée et qui est présent en grande quantité sur Bessan.
Ceux ne sont la que des exemples parmi tant d’autres…
Comment peuvent-ils connaître l’importance des sites archéologique si l’on construit des lotissements dessus ? Au lieu de les préserver et les mettre en valeurs, on les enterres encore plus… L’oppidum de la Monadière en est le parfait exemple, voué à disparaître pour qu’apparaisse de nouvelle résidence, comme si nous n’avions pas d’autre emplacement possible…
Comment peuvent-ils prendre conscience de la beauté de la nature qui les entoure si nous ne la nettoyons pas, si nous ne leur mettons pas à disposition des cheminements voués à sa découverte ?
Comment peuvent-ils savoir qu’une bonne partie de leur territoire est répertorié au niveau Européen que se soit pour ses espèces ou ses espaces remarquables ?

Je pourrais continuer encore et encore mais je ne suis pas là pour faire le procès de ce qui a été fait ou pas fait, mais juste pour replacer les choses dans leurs contexte, ou plutôt replacer BESSAN dans on environnement.
Arrêtons d’utiliser ce terme pour « faire bien » et faisons bien !
Quand je dis que j’aime Bessan, je me rajoute à la longue liste de personne qui y sont déjà attachées, issu d’une famille d’agriculteur, mon amour pour mon village ne s’arrête pas aux panneaux de sortie de ville et mon attachement pour la terre, le foncier, la nature en général me pousse à m’investir d’avantage pour les préserver. Quant j’ai intégré l’équipe de Gille Canitrot, « Bessan Ambition 2014 », j’ai rencontré un groupe compétent, expérimenté, diversifié, motivé et surtout sensibilisé au respect de l’environnement.
L’environnement naturel et sa biodiversité sont au centre de mes préoccupations depuis bien longtemps, j’en ai même fais mon métier.
Mon but est de faire prendre conscience à tous les Bessanais que le village est au centre d’un magnifique écrin que nous sommes en trin de délaisser, bien que n’ayant pas encore d’enfant, je ne me fais pas à l’idée de les en priver… c’est pourquoi j’ai décidé de m’impliquer !
Lognos Mathieu (25 ans) Garde Technicien Police de l’Environnement
Gilles CANITROT et son EQUIPE UN CAP , DES VALEURS
BESSAN AMBITION 2014
Gilles CANITROT et son équipe vous souhaitent de passer une belle année 2014, quelle soit placée pour vous et vos proches soius le signe de la santé, du bonheur et de la réussite dans vos projets.