Faits divers — Béziers

Béziers : ouverture d'une enquête après des piqûres mystérieuses en boîte de nuit

Ce mercredi 20 avril, dans la soirée, le procureur de la République de Béziers Raphaël Balland a indiqué qu’il avait demandé l’ouverture d’une enquête après que 10 clients de discothèques aient porté plainte à la suite de piqûres à la seringue.

“Sous l’autorité du parquet de Béziers, une enquête de flagrance a été confiée le lundi 18 avril 2022 au commissariat de police de Béziers en co-saisine avec la direction territoriale de la police judiciaire de Montpellier du chef d’administration de substances nuisibles à la suite de plaintes déposées par des jeunes filles et des jeunes hommes, certains mineurs, qui affirment avoir été piqués par un objet non identifié jusqu’à présent alors qu’ils se trouvaient dans deux établissements de nuit de Béziers dans la nuit du 17 au 18 avril”, précise le procureur.

Les incidents se seraient déroulés dans au moins deux discothèques de Béziers dans la nuit du 17 au 18 avril 2022. 9 clients ont d’ores-et-déjà fait des signalements et portés plainte contre X. Actuellement, des analyses sont réalisées afin de déterminer la substance administrée par l’agresseur. “Ces piqûres, localisées dans des endroits différents du corps (cuisses, fesses, chevilles, bras, épaules, dos), ont entraîné chez les victimes des symptômes sans gravité de différentes natures : bouffées de chaleur, nausées, malaises ou pertes d’équilibre, ajoute le magistrat.

D’après Raphael Balland, “un fait similaire aurait été commis dans la nuit du 6 au 7 avril 2022 dans un établissement de nuit de Béziers, entraînant une première plainte d’une jeune femme”.

Le procureur de la République rappelle “qu’en cas de renouvellement de tels faits, il est impératif que les victimes se manifestent sans délai auprès du commissariat ou de la gendarmerie de leur domicile, ou du centre hospitalier le plus proche, afin de procéder à des prélèvements urinaires et sanguins immédiats, afin de déterminer si elles ont été effectivement victimes de l’administration d’une substance nuisible”.

L’auteur des faits risque entre 3 et 7 ans d’emprisonnement, voire 10 ans d’emprisonnement en cas d’incapacité totale de travail supérieur à 8 jours. 

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