Changement d’heure : quelles sont les astuces pour mieux vivre le passage à l'heure d'hiver ?
Le changement d'heure qui va s'opérer dans la nuit de samedi à dimanche peut impacter notre horloge biologique. Pour mieux le vivre, plusieurs stratégies peuvent être adoptées.
Deux fois par an, on réalise un petit saut d’une heure dans le temps. En mars on saute en avant, en octobre en arrière. C’est d’ailleurs à ce sujet qu’émergent les premières questions : “On avance ou bien on recule ?”, “On gagne ou on perd une heure de sommeil ?”, etc. Toute notre attention se cristallise soudain autour du temps que l’on passe à dormir.
L’origine du changement d’heure
Dans les années 70, deux chocs pétroliers font grimper le cours du baril à des sommets. Une publicité de l’époque proclamait : “En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées“. C’est en phosphorant sur la façon d’éviter le gaspillage des ressources en énergie qu’est venue l’idée de changer d’heure.
En effet, en changeant l’heure, on gagnait une heure supplémentaire de lumière naturelle, le matin ou le soir, donc autant de temps sans avoir besoin d’éclairer artificiellement nos vies. Cette mesure devait être provisoire en attendant que le cours du pétrole retrouve la raison.
Ce n’était pas la première fois qu’une telle réflexion était menée. Déjà, en 1916, la France avait instauré, à la suite de l’Allemagne et de l’Angleterre, un changement d’heure afin d’économiser ses ressources en charbon. Une mesure abandonnée à la Libération en 1944.
Bien vivre son changement d’heure
On l’a bien compris, le cours du pétrole ne peut rien faire pour amortir ce petit choc que vont subir nos fragiles horloges biologiques. En effet, cette petite secousse peut avoir des répercussions durables sur quelques jours. Donc, autant savoir comment les gérer au mieux pour permettre à nos corps de se mettre à la nouvelle heure.
Que va-t-il se passer dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 octobre, à 3 heures du matin ? Il sera à ce moment-là, non plus 3h mais 2h. Donc, on gagnera une heure de sommeil. Sous l’effet de l’habitude, il est fort probable que les habitués du réveil à heures fixes ouvrent les yeux avec une heure d’avance et que les estomacs commencent à se manifester vers 11h au lieu de midi.
Le changement d’heure sans heurt
Faut-il se préparer au changement d’heure ? Certains médecins le suggèrent, particulièrement pour les enfants. En pratique, ils préconisent une méthode douce qui consiste à reculer l’heure du coucher de 10 minutes tous les soirs pendant quelques jours, avant et après le changement d’heure. Pour eux, il est important de s’accoutumer au nouveau rythme sans se faire violence.
Avec quelques attentions bien ciblées, l’opération peut se dérouler d’elle-même. Toujours selon des médecins, l’exposition quotidienne à la lumière blanche ou bleue le matin peut suffire à apporter une quantité suffisante de lumière, soit la garantie d’un bon sommeil. En effet, la lumière est un élément essentiel pour la synchronisation de notre horloge biologique.
En profiter pour prendre de bonnes résolutions
Un bon sommeil est le résultat d’une attention portée sur notre hygiène de vie. Alors, pourquoi ne pas profiter du changement d’heure pour renouer avec les bonnes habitudes ?
La première clé pour obtenir un meilleur sommeil est d’aérer son espace vital et de le maintenir à une température raisonnable, autour de 18 à 20 degrés. Pour favoriser l’endormissement, il est également recommandé de supprimer les tablettes, ordinateurs et téléphones à l’heure du coucher.
Ecouter son corps avant tout
Bien dormir au moment d’un changement d’heure dépend avant tout de la façon dont on écoute son corps. Il y a des signes qui ne trompent pas. Bâillements, yeux qui piquent, paupières lourdes, réveils difficiles, tous ces indices sont les meilleures sources d’information pour savoir comment agir. Une sieste, par exemple, même si elle ne fait pas partie des habitudes, doit s’imposer dans la période du changement d’heure, lorsque les signes de fatigue se répètent.