Du respect des arrêtés municipaux ! par Jean Pierre SPECQUE
Il en est des arrêtés municipaux comme de toutes les lois et règlements : s’il…
Il en est des arrêtés municipaux comme de toutes les lois et règlements : s’il n’existe pas une vraie volonté de les faire respecter et donc des moyens de contrôle et de coercition efficaces associés, ils ne servent rigoureusement à rien.
A ce sujet, je ne peux m’empêcher de penser à deux arrêtés municipaux de la Ville d’Agde qui illustrent à eux seuls parfaitement cette situation : le N°2003-525 qui est placardé sur la plupart des bacs contenant les palmiers le long du port et qui stipule qu’il est interdit de se promener torse nu sur les quais du 01 juillet au 31 août.
En dehors du fait que l’on peut se poser la question de savoir si cela (se promener torse nu) est permis en dehors de cette période ( !) tout le monde (y compris la police) peut se rendre compte en pleine saison que beaucoup de personnes ne respectent absolument pas cette obligation.
Et que dire de l’arrêté N°2002-536 qui a pour titre « Arrêté permanent portant réglementation des bruits de voisinage » et qui précise dans son article 8 qui traite des établissements ouverts au public : « Le son devra être réduit à partir de 22h. Toutes animations musicales devra cesser dès minuit ». Tout le monde (y compris la police) au Cap d’Agde a pu constater que les nuisances sonores sont en quelque sorte la marque de fabrique de la station et que non seulement elles ne baissent pas à partir de 22h mais qu’elles augmentent jusque tard dans la nuit voire jusqu’au petit matin.
Laisse bafouer de la sorte des textes législatifs est pathétique et décrédibilise, pour ne pas dire ridiculise leurs auteurs ! Il vaudrait mieux ne pas en faire, cela au moins ferait faire des économies !
De plus cela contribue à installer un climat de laxisme qui laisse penser que tout est permis puisque tout le monde se moque comme de sa première chemise de ce qui est interdit.