Droit

Ecopôle de la Vallasse (décharge de Montblanc) Soyons eco-responsables

Ce projet de décharge concerne un apport de plus de plus de 200.000 tonnes…

Ce projet de décharge concerne un apport de plus de plus de 200.000 tonnes par an pendant 21 années sur un périmètre de 33 hectares soit l’équivalent de 50 terrains de foot-ball.
En dépit d’un trop long silence, le dossier avance depuis longtemps. C’est pourquoi,  en séance du Conseil municipal, «Bessan en avant» a posé une question orale au Maire sur le sujet. Cette question était intitulée «se méfier de l’eau qui dort, le dossier avance».

C’était le 6 novembre 2008. Le Maire avait reconnu que le dossier avançait, précisant «au ralenti». Aujourd’hui, c’est l’annonce du coup d’accélérateur : les divers organismes et conseils municipaux seront consultés dans le cadre de la révision du PLU de Montblanc (nous voterons contre) puis l’enquête publique s’ensuivra.

Le groupe est naturellement contre ce projet en raison des volumes traités et de l’inadéquation de l’activité avec l’environnement du site. Cela étant, manifester l’opposition au projet ne suffit plus pour le combattre
 Les arguments relatifs à la géologie, à la géographie, à l’écologie et au paysager ne suffisent plus également. L’heure est grave. L’Hérault produit 1.300.000 tonnes de déchets par an dont 400.000 tonnes sont exportées dans d’autres départements. Cette situation qualifiée «d’inacceptable» par le Préfet Schott (précédent préfet) est un défi aux élus. La Loi exige de traiter les déchets au plus prés du lieu de production. Ici et maintenant, les élus doivent imaginer de réelles solutions alternatives à la décharge de Montblanc.
La torche à plasma adoptée «pour principe» dans la tiédeur n’est pas une solution alternative crédible. L’expérience contestée à Ottawa est un échec industriel. Le Préfet Schott a lui même expliqué que «à ce jour, la torche à plasma n’a pas de dimension industrielle».

Si les élus manquent d’imagination, d’anticipation et d’esprit de responsabilité, nous risquons l’implantation de la Valasse, Il est urgent d’agir et de proposer une alternative.

Nous combattons le projet de décharge de la Valasse notamment parce qu’en fin de processus, le volume envoyé en centre de stockage de déchets ultimes serait impressionnant.
Ainsi, sur les 200.000 tonnes apportées, entre 170.000 et 180.000 tonnes prendraient cette destination.
 Cela relativise le réel impact des 20% méthanisés d’autant que ladite méthanisation serait effectuée sur place. Or, pour être efficace, la méthanisation doit être effectuée sur la base de déchets triés “à la source”, c’est à dire dés la collecte chez le particulier. Et cela pour une raison simple. Les déchets ne doivent pas être fermentés. Donc, le projet proposé est un contre-sens puisqu’il ne respecte pas ces règles élémentaires.

Gilbert Sanchez, Céline Lambert, Véronique Autin, Ollivier Goudou
Conseillers municipaux du groupe «Bessan en avant avec vous»

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