Entre laxisme et Répression Aveugle : Plaidoyer pour les PLAGE AMENAGEES
La partie de bras de fer qui se joue depuis deux ans entre concessionnaires de plage privées et autorités administratives bat son plein.
Dans une période de crise; les excès de formalisme administratif pourraient laisser dans l’écume de la saison estivale une partie des établissements sur le carreau.
Certes, de rares exceptions ont commis des excès et quelques soirées peu encadrées ont donné lieu a des dérives. D’autres plus nombreux ont eu une notion ” élargie” en haute saison de la surface qui leur était concédée en empiétant de quelques mètres carrés sur les 88 % de plages demeurées publiques au Cap d’Agde.
Malgré les cris d'orfraie des contradicteurs avec 12 % d’occupation du domaine public maritime, les plages privées du Cap d’Agde sont très éloignées des limites autorisées par le code de l’environnement ( article L. 321-9 ) qui autorise une commune à concéder 20 % de la longueur du rivage et 20 % de la surface de ses plages.
Les excès de certains plagistes dénoncés avec un zèle parfois tout aussi excessif par des associations de défense ont entrainé cette année un pointillisme administratif qui pénalise l’immense majorité des plagistes reconnus pour la qualité de leurs prestations et l’excellence esthétique de leurs installations.
Comme le révèle cette semaine Olivier RAYNAUD dans son édition de jeudi ( voir ci dessous ) ,
certains établissements comme « LE JUNGLE BEACH « baisse pavillon et ne renouvelle plus les soirées festives qui contribuaient une fois l’an à l’animation d’une station dont on a sans doute un peu oublié qu’elle a une vocation balnéaire. Les
commentaires de la clientèle en disent long sur la déception engendrée par ces annulations.
La législation prévoit pourtant ce type d’autorisation exceptionnelle de fermeture tardive d’un établissement recevant du public à l'occasion d’événements comme les fêtes nationales, les manifestations locales ou une célébration événementielle annuelle.
Défendre le JUNGLE BEACH c’est défendre un état d’esprit « PLAGE » qui existe dans chacune des autres concessions capagathoise .
LE JUNGLE participe, outre cette unique soirée annuelle, à l’événementiel capagathois avec des événements sportifs comme le
MASTER BEACH VOLLEY SOCCER ou encore la populaire
ZUMBA BEACH .
Pour les autorités passer d’un laxisme bon teint a une répression aveugle pourrait avoir de fâcheuses conséquences sur l’économie locale si la mesure ne venait rapidement l’emporter sur le rouleau compresseur d’une administration tatillonne.
TROP VITE OUBLIÉS les apports dans l’économie artisanale locale de ces établissements qui font fi d’un statut précaire et révocable et investissent des centaines de milliers d’euros dans des aménagements qui contribuent a redorer l‘image touristique de la station !
TROP VITE OUBLIÉS les centaines d’emplois directs générés par ces établissements !
TROP VITE OUBLIÉS les droit de concession qui viennent alimenter les budgets de la ville ( + 50 % passant de 20 à 30 000 € annuels lors de l’attribution des dernières concessions .
TROP VITE OUBLIÉ, que nos plages représentent l’atout majeur et la vitrine exemplaire de notre destination touristique en associant la préservation d’un site naturel et la performance économique.
A force de trop d’encadrement ont risque également de sortir du cadre de sa mission !
Entre laxisme passé et répression sans mesure, il doit y a voir un juste milieu: Celui qui incitera les services de l'Etat et les Services maritimes a partriciper à l'essor de notre économie touristique et pas seulement dêtre des gendarmes de la bande côtière.