Grabels : les Zadistes interpellés ce jeudi ont été relâchés
Jeudi dernier, une importante opération de gendarmerie avait conduit à l’évacuation et l'interpellation de plusieurs occupants de la Zad du LIEN.
Depuis plusieurs mois, une vingtaine de personnes s’étaient installées au niveau de la commune de Grabels pour protester contre le tracé du tronçon du LIEN (Liaison Intercantonale d’Evitement Nord), un chantier qui doit donner vie au contournement nord de Montpellier.
Mercredi dernier, les gendarmes avaient effectué une première intervention afin de sécuriser le travail des ouvriers. Le lendemain, les autorités avaient décidé de passer à la vitesse supérieure en déployant un dispositif terrestre et aérien comprenant une centaine de gendarmes.
14 interpellations
Le jeudi, au petit matin, les gendarmes ont procédé à l’évacuation du terrain privé sur lequel les Zadistes étaient installés et ont effectué des interpellations. Au total, quatorze occupants ont été placés en garde à vue.
Lors de la perquisition de la Zad, les forces de l’ordre ont découvert des projectiles, des fumigènes et des bidons de carburant, positionnés sur les barricades situées à l’entrée de la Zad. Ce serait avec ce type d’équipement que les Zadistes auraient gêné le travail des ouvriers le mercredi précédent.
Les suites judiciaires
Présentés au tribunal judiciaire de Montpellier ce samedi, onze des quatorze occupants de la Zad sont désormais touchés par une interdiction de paraître pendant 6 mois sur les communes de Grabels et de Combaillaux. S’ils respectent cet interdit, la procédure sera classée sans suite.
Les trois autres Zadistes interpellés passeront devant le tribunal correctionnel le 6 décembre pour les faits de “violences à personnes dépositaires de l’autorité publique” et “entrave à l’exécution de travaux publics”. En attendant leur procès, ils sont soumis à un contrôle judiciaire.