HERAULT - Dissolution des groupuscules d’extrême droite : il est temps ! par Muriel Ressiguier,
Six mois après cette terrifiante soirée où un commando a tabassé des étudiants qui…
Six mois après cette terrifiante soirée où un commando a tabassé des étudiants qui se mobilisaient contre la sélection à l’Université dans l’enceinte de la fac de droit à Montpellier, l’enquête qui était au point mort avance enfin !
Huit personnes ont été interpellées, mardi 11 septembre, à Montpellier, Sète et dans le Gard, et placées en garde à vue. Parmi les six déférées, cinq, dont Martial Roudier, l’un des fils du fondateur du groupuscule identitaire de la Ligue du Midi, ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire. En garde à vue, plusieurs de ces personnes ont affirmé qu’ « elles fréquentent des milieux nationalistes et régionalistes».
Je suivrai bien entendu les suites de l’enquête avec une grande attention comme beaucoup de nos concitoyens : justice doit être rendue !
Ces derniers mois, des groupuscules d’extrême droite agissent sans qu’une réponse claire de l’Etat, du ministère de la justice ou de l’intérieur, ne pose des actes forts pour réaffirmer les fonctions régaliennes de l’Etat (le contrôle des frontières, le maintien de l’ordre, la justice) ainsi que les valeurs démocratiques et humanistes de notre République.
Ce vendredi 14 septembre à Montpellier, génération identitaire a fermé symboliquement le Lycée Joffre, surfant de manière abjecte sur le sentiment d’insécurité qui règne aux alentours, suite à une agression qui impliquerait des ressortissants Albanais le vendredi 7 septembre.
J’interpelle à nouveau le président de la République et lui demande, face à la gravité de la situation, de ne plus rester muet, aveugle et sourd. Il est temps d’en finir avec les dérives de groupuscules fascistes identifiés. C’est pourquoi je réitère, ce jour, ma demande de dissolution des groupuscules d’extrême droite.