Droit

Le Luna Park du Cap d'Agde : Un nécessaire acteur économique

Depuis trois ans, l'activité économique que je représente est l'objet d'attaques juridiques incompréhensibles, d'atteinte…

Depuis trois ans, l’activité économique que je représente est l’objet d’attaques juridiques incompréhensibles, d’atteinte à l’image et de discrédit commercial à la limite de la diffamation distillés à charges régulières par le président d’une association d’intérêt général.
Les objectifs et les membres de cette association sont respectables mais ils ont été entrainé dans un combat juridique acharné dont les données ne leur ont été présentées que par un plaidoyer à charge.

Après trois ans de procédures et lassé par de telles pratiques, j’ai décidé de réagir au travers d’une mise au point informative dénuée de toute polémique.
Le Luna Park est tout d’abord une activité économique à part entière qui obéit comme toutes les autres activités économiques aux lois du marché touristique.
C’est-à-dire s’adapter à la demande de la clientèle afin de proposer une offre attractive ou perdre des parts de marché au bénéfice d’autres stations touristiques concurrentes.

Le dynamisme du Luna Park représente par ailleurs des intérêts sociaux et financiers non négligeables pour une Ville comme Agde au travers des 57 salariés saisonniers qui dépendent de notre activité, des 55 000 € de taxes professionnelles ou encore des dépenses annexes générées par notre clientèle sur tous les commerces environnants de la station.
Il nous est interdit de baisser les bras dans une période économique difficile ou la fréquentation de notre station est en baisse notable faute de quoi il nous faudrait mettre la clé sous la porte.

IL fait tout d’abord rappeler qu’à la création du Cap d’Agde, c’est Pierre Leroy-Beaulieu et Jean Miquel les deux acteurs principaux de la réalisation de la station qui nous ont proposé l’installation de notre activité sur un terrain spécialement destiné et aménagé à cette intention : “Activités foraines et de loisirs”

Dés 1974, le Luna Park a existé au même emplacement qu’actuellement.
Personne n’a été trompé sur la marchandise lorsque la construction des résidences s’est effectuée autour de l’île des loisirs et du lagon d’Aqualand.

Si dans les années cinquante la mode était aux auto-tamponneuses et aux loteries foraines nos activités comme toutes autres ont évolué en un demi-siècle, aujourd’hui la demande exigeante de notre clientèle se porte sur des manèges aériens tels que sauts à l’élastique, Adrénaline et grand huit de nouvelle génération.

Ne pas s’adapter à ce marché, c’est renoncer pour parti a une part du marché touristique qui en mettant notre activité en péril détournera également nos touristes vers d’autres sites plus attractifs.
C’est sur ces impératifs que de nouveaux manéges ont été implantés sur un lieu prévu à cette effet.
Soucieux d’exister médiatiquement par une action d’éclat, l’Association Agathe n’a eu de cesse que de s’opposer à notre activité en nous désignant du doigt comme des parias perturbateurs et en nous attaquant en justice.

Nous ayant attaqué à titre personnel l’Association Agathe a été déboutée en première instance à Béziers et en appel à Montpellier.
Ella été condamné e à nous régler 1000 € de dommages et intérêts qui ne viendront de surcroit pas compenser les 12 000 € de frais d’avocats que nous avons du dépenser en pure perte !

Aujourd’hui encore, on nous accuse injustement de grignoter une partie de terrain ne nous appartenant pas, alors que tout simplement et le plus légalement du monde nous n’avons fait que racheter l’ancien mini-karking en déshérence pour agrémenter et sécuriser l’entrée de notre parc.

Trop c’est trop ! Après trois ans de silence, cette mise au point s’imposait.
Nous ne voulons pas que par un lobbying excessif et des pressions inacceptables la loi de quelques-uns devienne une loi opposable au plus grand nombre et à l’intérêt général de notre Ville.
Si nos projets étaient refusés sous la seule pression insistante d’accusations perfides et non justifiées, c’est l’avenir de notre économie touristique qui serait entravé au delà même de l’existence de notre société.

Pierrick Pubill
Directeur du Luna Park de la Commune d’Agde

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