Législatives, 3e circonscription : Alexis Boudaud-Anduaga veut s’harmoniser avec la Nature
Alexis Boudaud-Anduaga se présente sous l’union Tous Unis pour la Nature. Il vient du parti l’Écologie autrement qui présente 67 candidats en France.
Sa suppléante est Sabria Bouallaga, ancienne élue à la Métropole de Montpellier, adjointe de Philippe Saurel aux quartiers. Alexis Boudaud-Anduaga s’est présenté à toutes les élections depuis 2017 et « c’est la 3e fois que je me retrouve en face de Philippe Saurel », précise le candidat. Il exerce la profession de mandataire judiciaire à la protection des majeurs à Castelnau-le-Lez.
Le projet
Le candidat explique « qu’il a regroupé et rassemblé au maximum des ‘petits partis’ et des écologistes indépendants. C’est tout un travail de réseau financier et politique. Nous avons une idée de l’Europe fédéraliste, à l’inverse de la Nupes qui se veut désobéissante. Nous pensons qu’il faut changer les règles de l’intérieur. » Pour lui, l’écologie « n’est ni de droite, ni de gauche, ni du centre. L’écologie est indépendante et rassembleuse. On ne veut ni cliver ni diviser. »
Alexis Boudaud-Anduaga explique « nous parlons de tout, dont la condition animale. Nous sommes contre la chasse (en commençant par l’interdire les week-ends et durant les vacances scolaires), contre la corrida, en procédant par étape et en interdisant son accès aux moins de 16 ans. »
Le candidat précise que l’écologie « punitive ne va pas de pair avec mes idées. Nous voulons éduquer les citoyens pour qu’ils protègent la planète. Nous avons 3 ans pour faire changer les choses (il s’appuie sur le dernier rapport du Giec). Nous voulons végétaliser les toits, travailler sur la ressource en eau, le recyclage … Nous voulons associer les habitants aux bonnes pratiques : il faut tout adapter. La planète n’a pas besoin de l’Homme, mais l’Homme a besoin de la planète. La nature se défend, on doit s’harmoniser avec elle. Nous identifions les expertises citoyennes un peu partout en Europe et nous prenons les bonnes idées. »
Le territoire
Pour Alexis Boudaud-Anduaga, « Montpellier est dans un secteur très en danger. Situation de notre littoral est très critique. Nous n’avons plus le temps, il faut agir, il faut faire autrement. Ils l’ont déjà compris en Espagne, en Allemagne, en Angleterre. »
Le candidat explique que « la ZFE n’est pas punitive. C’est une règle qui part de l’Europe puis est déclinée par les gouvernements, puis les collectivités. La ZFE dit qu’il faut absolument s’adapter. À Budapest par exemple, en Hongrie, les automobilistes sont beaucoup plus responsables, aucune incivilité. À Montpellier, factuellement, c’est l’inverse. Concernant le tramway, autre point de comparaison, à Budapest les contrôles ne posent aucun problème puisque les gens pour aider avant tout. À Montpellier, il s’agit de quelques contrôles punitifs. Montpellier a d’ailleurs un programme de travail concernant le logement et les espaces extérieurs. »
Alexis Boudaud-Anduaga considère que le ‘LIEN’ « a une incidence énorme. Il faut un aménagement autre que la voiture, des bus à la demande par exemple. Le député peut aider à développer des idées en périurbain par exemple. Ce ‘LIEN’ ne doit pas s’attaquer à la biodiversité ni tout bétonner, nous sommes contre. Nous sommes pour les flux doux, s’adapter, inventer de nouveaux flux. »
Concernant le pouvoir d’achat, le candidat précise “que nous n’avons pas de baquette magique. Augmenter les salaires d’accord, mais si l’inflation continue, cela ne changera rien. On doit travailler sur l’économie: penser global et agir local. Là encore l’expertise citoyenne nous aidera: les pistes de monnaies locales, les circuits-courts, revenir aux fondamentaux. Nous devons trouver un équilibre entre le pouvoir d’achat, les réserves alimentaires et la production.”
Alexis Boudaud-Anduaga organise un rendez-vous écocitoyen au Crès le 8 juin à 15 h et à 17 h à Baillargues.