Politique — Montpellier Méditerranée Métropole

Législatives : Jean-Luc Bergeon lancé en campagne dans la 3e circonscription

La campagne de Jean-Luc Bergeon et Ginette Maurel dans la 3e circonscription de l’Hérault, a débuté samedi 21 mai dans le quartier Boutonnet à Montpellier avec les soutiens de Carole Delga, Michaël Delafosse et Renaud Calvat.

© M_Weisbuch

Certains candidats s’insurgent contre la tentative de la Nupes de substituer aux élections législatives de juin prochain, un 3e tour des présidentielles. “Ce que nous allons faire dans quelques jours n’est pas une réélection du président. Le peuple a déjà tranché, s’est exclamé Renaud Calvat venu représenter le président du Conseil départemental Kléber Mesquida. Nous allons choisir le cœur du pouvoir législatif. Celles et ceux qui font la loi et contrôlent le gouvernement. On entend qu’il faudrait voter pour le candidat de Le Pen, de Mélenchon ou de Macron. Non, moi je veux avoir le représentant de la 3e circonscription à l’Assemblée nationale”.

Fidélité payante ?

Le candidat Jean-Luc Bergeon s’est exprimé sur son ancrage territorial. Maire d’une commune de la 3e circonscription pendant près de vingt ans, il tient à montrer sa particularité contre ceux que le maire de Montpellier et président de la Métropole a appelé les “candidats parachutés”. Ceux-là même qui font dire aux électeurs que l’Assemblée nationale est “hors-sol” conclue Michaël Delafosse. Or, “à l’heure du grand mercato des législatives a expliqué Jean-Luc Bergeon, notre constance, notre persévérance, notre fidélité à nos valeurs, à nos amis, notre amour et le profond respect que nous avons pour cette 3e circonscription, fait de Ginette et moi-même les candidats légitimes.”

Trajectoire politique

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Le candidat socialiste veut écarter tout soupçon d’opportunisme. Il déclare être issu d’un parcours linéaire et cohérent. D’abord maire, puis député suppléant, enfin conseiller régional et peut-être demain député. “Je ne suis pas un candidat de rupture, a prévenu Jean-Luc Bergeon. Je suis là pour que les gens travaillent les uns avec les autres. On ne construit pas un projet de société en excluant une catégorie de gens. N’attendez pas ça de moi”. Une affirmation qui n’est pas sans rappeler les prises de position nettes de la présidente de la Région Occitanie Carole Delga qui n’a pas hésité à s’opposer aux accords avec LFI. Présente ce samedi 21 mai place Henri Krasucki dans le quartier Boutonnet, Carole Delga s’en est prise aux agents de la confusion ambiante : “on a voulu nous faire croire que la gauche et la droite c’était la même chose, et maintenant on veut nous persuader que la gauche et l’extrême gauche c’est aussi la même chose”.

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Commentaires

  1. Quelle est la position de m. Bergeron sur le projet d école que Macron testé a Marseille et veut généraliser?

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