Brocante — Département Hérault

Avec les barbotines, honneur aux fruits et légumes !

Les barbotines sont une grande tendance de la fin XIXe début XXe qui est revenue à la mode à la fin des années 70. C’est pourquoi, si vous êtes nés dans les années 80 comme moi, vous n’avez pas pu passer à côté chez mamie Jeanne ou tati Colette. Kezako ?

Jetez un œil aux photos (faites chez ma grand-mère), vous comprendrez tout de suite de quoi je parle. Et vous avez forcément dans un coin de votre tête l’image de ces assiettes avec des coquilles Saint-Jacques ou ces portes-couteaux en forme de légumes qui donnaient lieu à table en début de repas à des conversations profondes : « J’ai la carotte, et toi ? » « Moi le poireau ! », « Qui a le radis cette année ? ».

Un plat à asperges en barbotine.

Pour être honnête, les barbotines ne sont pas franchement ma tasse de thé, mais on n’est pas à l’abri d’un retour en force dans quelques années. Déjà, de grandes enseignes ont remis au goût du jour cette tendance en sortant des collections inspirées du style des barbotines. Attendez d’en savoir un peu plus et vous regarderez différemment la vaisselle de grand-mamie…

La minute histoire

A l’origine, la barbotine est de la pâte d’argile délayée dans de l’eau. Le décor à la barbotine consiste à ajouter des reliefs en barbotine sur une poterie. On appelle « barbotines » les poteries ainsi décorées. Elles ont été très produites entre 1870 et la Seconde Guerre mondiale.

Vases, cache-pots, jardinières, portes-serviettes ou couteaux, pichets, assiettes à asperges et à coquillages se parent de motifs souvent naturalistes aux couleurs éclatantes, issus de l’Art Nouveau. Les principaux motifs des barbotines sont essentiellement des décors floraux (et des légumes et fruits), animaliers, ou des scènes et personnages drolatiques.

Leur production n’a duré qu’une cinquantaine d’années, mais cette éclosion végétale continue à séduire aujourd’hui. Ces objets d’art populaire du siècle passé (1890 à 1940) souvent amusants, toujours colorés, sont de plus en plus rares. Et donc de plus en plus chers.

Art déco ou art nouveau : s’il fallait choisir…

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