Littoral héraultais : 7 000 militaires mobilisés pour un exercice militaire grandeur nature

Photo d’illustration © RH – Pixabay.

Jusqu’au 4 mars, le bassin de Thau – Sète, Frontignan, massif de la Gardiole… – les villes d’Agde et Sérignan – ainsi que le littoral montpelliérain – Palavas, Villeneuve-les-Maguelone… – sont le théâtre d’opérations militaires de grande envergure dans le cadre d’un entraînement “à grande échelle, en terrain libre, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à haute intensité”, détaille la préfecture de l’Hérault. L’exercice dépasse les seules frontières de l’Hérault, puisque 14 départements du sud de la France sont concernés par ces manœuvres maritimes et aériennes. L’opération se prolongera d’ailleurs jusqu’au 11 mars hors de notre département.

Détail qui a son importance, cet exercice appelé Orion 2023 a été programmé bien avant que la guerre en Ukraine n’éclate. Les habitants sont donc appelés à ne pas paniquer s’ils se trouvent en contact avec les militaires, car tout ceci n’est qu’un exercice permettant de coordonner les différents corps de l’armée française (marine, armée de terre, armée de l’air…) en cas d’attaque réelle de notre pays.

Concrètement, “La zone d’action héraultaise comprend un front de 40 km sur une largeur maximum de 20 km : bordé à l’ouest par Béziers (ville exclue de l’exercice), à l’est par Montpellier (ville exclue de l’exercice), au nord par Clermont-l’Hérault (ville exclue de l’exercice) et au sud par le littoral compris entre Sérignan / Agde / Sète et Villeneuve-lès-Maguelone (villes incluses dans l’exercice)“.

Le scénario inclut “le débarquement d’une force amphibie dans la zone de Sète et la réalisation d’une manœuvre terrestre sur un axe Sète – Castres – Caylus – Cahors”. Plus précisément, ce dimanche 26 février, une opération amphibie est déclenchée et des forces militaires terrestres sont déployées dans le port de Sète et à Frontignan. L’est de Frontignan est aussi impacté par l’exercice. Il faut s’attendre à voir des chars et des camions militaires sur les départementales D2, D2E2, D60, D129, D600, D612 et D613.

Jusqu’au jeudi 2 mars, des opérations de sécurisation et des manœuvres terrestres portent sur la zone portuaire et la ville de Sète. Les forces sont essentiellement mobilisées sur le massif de la Gardiole et sur une zone incluant Sète, Frontignan, le massif de la Gardiole, Vic-la-Gardiole, Villeneuve-lès-Maguelone, Palavas-les-Flots, Lattes, Fabrègues, Cournonterral, Cournonsec, Montbazin, Gigean Balaruc, Poussan, Pinet et Pomérols. Des militaires circulent en convois sur les départementales D2, D5, D51, D60, D114, D116, D119, D119E2, D600, D612, D613, D114, D116 et D185.

Le vendredi 3 mars, il sera procédé à un deuxième débarquement sur le port de Sète, puis les militaires se dirigeront vers Castres. La circulation sera difficile auprès du port de Sète et au niveau de l’entrée et de la sortie Sète à Poussan. Les autoroutes A9, A75 et A750 devraient voir de nombreux convois circuler, tout comme les départementales D600, D612, D613, D132,D64, D609, D185, D62, D62e et D61 et les nationales N9, N109 et N113.

Autres axes qui risquent d’être encombrés jusqu’au vendredi 11 mars, ceux qui desservent le poste de commandement situé sur le parking de l’entreprise Lafarge, à Balaruc-les-Bains.

Du fait de ces opérations militaires intensives, “l’accès, la circulation et la présence dans le massif forestier de la Gardiole sont interdits jusqu’au 4 mars 2023 inclus aux usagers, véhicules motorisés et non motorisés“, prévoit la préfecture de l’Hérault.

La préfecture informe des routes qui restent ouvertes à la circulation sur cette carte :