Faits divers — Montpellier

Montpellier : des peines de prison requises en appel contre les suspects des violences commises à la fac de droit en 2018

Les réquisitions en appel concernant les suspects des violences commises durant la nuit du 22 au 23 mars 2018 à la faculté de droit de Montpellier sont connues…

Une nuit de violences

On s’en souvient, le climat social était tendu à la faculté de droit de Montpellier en mars 2018, certains étudiants empêchant les autres de se rendre en cours, une dizaine d’entre eux ayant décidé d’occuper un amphithéâtre. Dans la nuit du 22 au 23 mars 2018, des personnes pour la plupart encagoulées et armées de bâtons et d’un Taser avaient fait irruption dans l’amphithéâtre pour les en déloger par la force.

Des réquisitions semblables au premier jugement

Le doyen de la faculté de droit, Philippe Pétel, avait été condamné en première instance à 18 mois de prison avec sursis pour avoir “donné son aval” à cette opération commando destinée à libérer la faculté des étudiants protestataires. Il n’avait pas contesté sa condamnation, à l’inverse du professeur de droit Jean-Luc Coronel, suspecté d’avoir fomenté le coup de force et d’y avoir participé, qui avait été condamné à 6 mois de prison ferme (à domicile sous bracelet électronique) en première instance. En appel, le vendredi 9 décembre, le parquet a requis la même peine à son encontre, assortie de l’interdiction d’exercer dans la fonction publique pendant un an.

Contre la conjointe du professeur, qui aurait recruté les autres membres du commando, l’avocat général a requis la même condamnation qu’en première instance : 14 mois de prison, dont 6 ferme. La peine requise contre Martial Roudier, membre du groupe identitaire La Ligue du Midi, est également la même : un an de prison ferme. Contre l’ex-militaire suspecté d’être également impliqué dans cette affaire, les réquisitions de l’avocat général sont semblables elles aussi : 12 mois de prison, dont 6 ferme.

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