Immobilier

Montpellier / L'hôtel dit "de Grave", siège de la DRAC L-R, inscrit au titre des Monuments Historiques

Avant son départ, Thierry Lataste, préfet de région, sur proposition de la commission régionale de protection du patrimoine et des sites, a signé l'arrêté d'inscription au titre des monuments historiques de l'ensemble immobilier constitué par les hôtels de Grave, de Villarmois et de Noailles, au 5, rue de la Salle l'Evêque, siège de la direction régionale des affaires culturelles.

Avant son départ, Thierry Lataste, préfet de région, sur proposition de la commission régionale de protection du patrimoine et des sites, a signé l’arrêté d’inscription au titre des monuments historiques de l’ensemble immobilier constitué par les hôtels de Grave, de Villarmois et de Noailles, au 5, rue de la Salle l’Evêque, siège de la direction régionale des affaires culturelles.

En raison de sa place dans l’histoire de la ville comme ancienne résidence des évêques de Maguelone et des interventions des architectes tels que Simon Levesville, Charles Daviler et Léopold Carlier, l’Hôtel dit “de Grave” revêt un intérêt historique et architectural qui justifie d’étendre la mesure de protection aux hôtels voisins dits de “Villarmois” et “de Noailles”.

Le patrimoine de Montpellier intra-muros a bénéficié depuis longtemps d’une attention privilégiée, notamment grâce aux travaux des chercheurs du service de l’inventaire général dans les années 1980. Cependant et paradoxalement, en raison même de cette attention, de nombreuses protections issues du secteur sauvegardé créé en 1967 et alors jugées suffisantes, sont aujourd’hui anciennes et trop partielles.

Des révisions et compléments de protection sont donc régulièrement proposés pour corriger ou combler ces lacunes. C’est le cas de l’hôtel dit “de Grave”, appellation qui recouvre en fait l’ancien hôtel de Sartre de la première moitié du 17e siècle qui devient, à la fin du même siècle, celui des Vignes, puis, au 19e siècle, celui des d’Espous.

(Source pref34)

Son intérêt historique (en raison de sa place dans l’histoire de la ville comme ancienne résidence des évêques de Maguelone) et architectural justifie une nouvelle mesure de protection qui a été étendue aux hôtels voisins dits « de Villarmois » et de Noailles. Dans un contexte de mutation architecturale, les interventions des architectes majeurs de Montpellier du début à la fin du 17e siècle, Simon Levesville et Charles Daviler, ainsi que celles du 19e siècle (Léopold Carlier) sont particulièrement remarquables.

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