MONTPELLIER - Tout sur les examens à l’université Paul Valéry
La semaine dernière, les étudiants de l’université Paul Valéry - Montpellier 3 ont massivement…
Concernant les partiels, les milliers d’étudiants grévistes exigent toujours la mise en place du « 10 améliorable » (appelé aussi « semestre gratuit »). Après s’être adonné à un grotesque chantage aux examens pour faire cesser la grève étudiante, Patrick Gilli tente une énième manœuvre vengeresse contre les étudiants qui ont décidé de ne plus le reconnaître comme président. Désormais réfugié au Rectorat d’où il tient une improbable « cellule d'information et de soutien psychologique », le futur ex-président de l'université, dont le seul pouvoir est désormais d’envoyer des e-mails, réclame que les enseignants fassent passer les examens du second semestre de façon dématérialisée, c'est à dire via la plateforme web “moodle” ou par e-mail. Mais la crédibilité de Patrick Gilli est un château de sable qui tombe sous la vague de la contestation. Mercredi 4 avril, les enseignants et personnels réunis en Assemblée Générale ont fait le choix, par ailleurs risqué pour les non-titulaires, d’apporter leur soutien au « semestre gratuit ». Ce vote envoie un message clair et constitue un premier pas vers la satisfaction de cette revendication. Désormais, ce sont aux étudiants de se donner les moyens de faire de cette exigence une réalité. La pression sur la présidence de l’université et les directions de services doit devenir totale, et ne souffrir d’aucune exception, compromission ou négociation. Il est temps que les étudiants, qui ont à la quasi-unanimité réclamé cette orientation en Assemblée Générale, ne se laissent pas déposséder de la lutte et au contraire l’investissent de leur spontanéité et de leur combativité.
En parallèle, l’envoi des modalités des examens a déjà commencé par e-mail. Cette organisation illégale des partiels pénalise avant tout les étudiants les plus précaires, car tout le monde n'est pas égal devant l'accès à un ordinateur et à une bonne connexion internet. Patrick Gilli amplifie ainsi le tri social qu'il avait déjà amorcé durant ces deux dernières années en matière de sélection en Master et Licence.
Pour le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM), il apparaît urgent et nécessaire d'organiser de façon concrète la solidarité entre les étudiants face à cette direction d’université aux abois.
Ainsi, retrouvez ici le calendrier collaboratif des examens dématérialisés (n'hésitez pas à l'alimenter) :