Saint-Jean-de-Fos, Aniane : sauter du pont du Diable est interdit et parfois mortel !
Il peut être particulièrement tentant, pour des groupes de jeunes, de jouer à "cap ou pas cap" au Pont du Diable. Mais sauter du pont peut au minimum entraîner des blessures sévères, des paralysies, voire le décès des participants !
Un saut qui conduit aux urgences ou à la morgue
Du haut de ses 18 mètres, le pont du Diable est majestueux et beau. Il est malheureusement accidentogène quand des petits malins décident de s’en servir comme plongeoir. Tous les étés, des accidents s’y produisent, de plus ou moins forte gravité, donnant fort à faire aux pompiers.
C’est pourquoi la Communauté de communes de la Vallée de l’Hérault alerte sur les comportements dangereux à éviter absolument : “défis, sauts, exploits périlleux font le buzz et trop de vacanciers finissent aux urgences”, déplore-t-elle. Elle rappelle qu’un saut de 18 mètres de haut équivaut à un impact à 70 km/h. Et que les personnes qui prennent le risque de sauter peuvent heurter des rochers invisibles sous la surface…
Trois personnes sont décédées en l’espace de quelques années en sautant du pont du Diable, et de nombreuses autres ont été blessées, parfois très grièvement, victimes de fractures des vertèbres, de troubles lombaires ou encore de traumas des membres inférieurs.
Alertée par “plusieurs communications virales sur les réseaux sociaux incitant à la pratique de sauts depuis le pont du Diable et du site du Parapluie”, la Communauté de Communes de la Vallée de l’Hérault rappelle : “il est interdit de sauter depuis le Pont du Diable et de se rendre sur le site du Parapluie, écosystème remarquable en zone Natura 2000, victime de surfréquentation et d’incivilités nocives à ce lieu protégé”.
Une interdiction qui dure depuis plus de vingt ans
Pour rappel, “le site du Pont du Diable est interdit au saut par arrêtés municipaux des communes d’Aniane et de Saint-Jean-de-Fos depuis près de 20 ans”. Les personnes qui prennent malgré tout le risque de sauter risquent de se faire verbaliser par les force de l’ordre et de se voir infliger une amende.