Sète : les Hôpitaux du bassin de Thau incitent les patients à ne pas renoncer aux soins
Les Hôpitaux du Bassin de Thau signalent qu'ils ne refusent aucun patient et appliquent avec souplesse et progressivité les dispositions relatives au pass sanitaire, afin que tous les patients puissent être accueillis en soins programmés.
Depuis le 9 août, les Hôpitaux du Bassin de Thau vérifient le pass sanitaire. Des agents d’accueil ont été recrutés pour les Hôpitaux de Saint-Clair et Saint-Loup et habilités à exécuter ces vérifications. D’autres le seront pour le Hameau des Pergolines. Leur mission est de vérifier la conformité du pass sanitaire : schéma vaccinal complet, test de dépistage négatif datant de moins de 72 h, certificat de rétablissement après contamination par la Covid datant de plus de 11 jours et moins de 6 mois.
Pas de difficultés majeures
Après une première semaine d’adaptation, la mise en place du pass sanitaire ne présente pas de difficultés majeures. Le nombre de personnes en disposant augmente de jour en jour et atteignait 85 % pour les patients attendus en soins programmés le vendredi 13/08.
Pour les patients
La vérification est exclue tous les accueils en urgence. C’est bien le médecin qui, in fine, déterminera si la prise en charge doit être effectuée immédiatement ou peut être différée. A son arrivée, le patient présente son pass sous format numérique ou papier. S’il est conforme, il poursuit son parcours habituel en respectant les gestes barrières. Dans le cas contraire, toujours dans le respect des gestes barrières, il lui est proposé de réaliser un autotest sous la surveillance d’un professionnel de santé. Si l’autotest est négatif, la consultation ou l’examen seront réalisés. Si le test est positif, il sera demandé au patient de réaliser un test de dépistage RT-PCR dans les meilleurs délais. Le médecin appréciera alors le degré d’urgence ou non des soins, dont il pourra proposer le report.
Pour les accompagnants et visiteurs
Le dispositif vise à limiter le risque de contamination des patients hospitalisés. En l’absence de pass sanitaire valide, l’accès aux bâtiments leur sera refusé, sauf situation particulière d’accompagnement en situation d’urgence ou, sur décision médicale ou de l’encadrement soignant, de présence indispensable auprès d’un patient. Lorsque ces personnes ne disposent pas de pass sanitaire, il leur est conseillé la réalisation d’un test de dépistage et leur est rappelé l’intérêt de la vaccination.