Sète : les travaux de l'école Anatole-France ont débuté
C'est un important chantier d’extension et de rénovation de l’école Anatole-France, située à l’Île de Thau, qui a débuté le 18 juillet.
(Illustration Ville de Sète)
Renouvellement urbain de l’Ile de Thau
6,75 M€, c’est le budget de ce projet qualifié de ‘phare’ pour la mandature. Il devrait durer deux ans. L’objectif est de “créer un tout nouveau groupe scolaire de 18 classes, regroupant un peu plus de 300 élèves : ceux de l’école élémentaire Anatole-France, et ceux de l’école maternelle voisine, Suzanne-Lacore, destinée, elle, dans le même temps, à être remplacée par des logements sociaux“. Ce chantier s’inscrit, plus largement, dans le vaste programme de renouvellement urbain de l’Île de Thau, signé en 2019 par la Ville et l’Etat, via l’Agence nationale de rénovation urbaine.
Quels travaux ?
Les travaux consistent en la rénovation complète des bâtiments, comprenant la mise aux normes de l’ensemble des installations électriques, l’étanchéité des toitures, l’isolation par l’extérieur, le remplacement des menuiseries, l’installation de protections solaires… Ils seront réalisés par tranches, en site occupé. D’abord le bâtiment central et la cantine (avec la création, au-dessus, d’une toute nouvelle salle polyvalente de 200 m2), jusqu’en septembre 2023. Puis l’aile ouest la deuxième année avant le regroupement général des deux écoles à la rentrée de septembre 2024, dans des bâtiments flambant neufs.
La ville détaille : « les enfants occuperont alternativement une partie de l’école. On sera un peu serré mais tous les cours seront assurés dans des locaux en dur, explique Corinne Azaïs, l’adjointe à l’Education et la Jeunesse. Quant à la cantine, on a réparti les enfants entre Suzanne-Lacore pour les CP et un deuxième service à Georges-Brassens pour les grands. On l’a testé en juin, c’est opérationnel. »
Outre la rénovation complète des bâtiments, le chantier brille également par son tout aussi ambitieux projet de cour « oasis ». Un concept innovant qui vise à renforcer la capacité du territoire à faire face aux grands défis climatiques XXIe siècle. Il s’agit de remplacer les anciennes cours asphaltées et imperméables, qui participent massivement à l’effet d’îlot de chaleur urbain, par des cours conçues plutôt comme des « îlots de fraîcheur », végétalisées, axées sur le bien-être des enfants. Sur ce sujet, la Ville se “veut en pointe et le montre“.