Faits divers — Thézan les Bèziers et Vailhan.

Thézan-Lès-Béziers : le dirigeant d'une casse automobile en garde à vue pour gestion illégale de déchets, travail dissimulé, blanchiment d'argent et fraude fiscale

Le 17 janvier dernier, l'opération COLDEN (Comité Opérationnel de Lutte contre la Délinquance Environnementale) a été menée à Thézan-Lès-Béziers, visant un site de casse d'automobiles.

Une intervention d’envergure

Après 4 mois d’enquête, ce site, sous le coup d’un arrêté préfectoral exigeant la cessation de toute activité, a été ciblé dans le cadre de l’opération COLDEN (Comité Opérationnel de Lutte contre la Délinquance Environnementale). Cette action, dirigée par le parquet de Béziers et coordonnée avec la sous-préfecture de Béziers, a mobilisé de nombreux services : 22 militaires de la compagnie de gendarmerie de Béziers avec l’appui de la cellule travail illégal et fraude du groupement de gendarmerie de l’Hérault et d’une équipe cynophile en recherches de billets, la DREAL, la DDETS, la DDFIP, l’URSAAF et ARGOS.

Des infractions multiples

Le dirigeant de cette structure, âgé de 33 ans, a été immédiatement placé en garde à vue pour une série d’infractions graves, notamment la gestion illégale de déchets, l’exploitation d’une installation classée sans autorisation, l’exportation non autorisée de déchets, le travail dissimulé, le blanchiment d’argent et la fraude fiscale. Outre l’exploitation illégale de la casse d’automobiles, il a également reconnu avoir exporté illégalement des déchets vers l’Espagne, en vendant des carcasses et des pièces détachées de véhicules à des sociétés de recyclage espagnoles.

Des saisies significatives

Dans le cadre de cette opération, deux tracteurs routiers, une pelle mécanique et un chariot élévateur d’une valeur totale estimée à 69 000 € ont été saisis. De plus, une somme de 71 449 € a été gelée sur les comptes bancaires du suspect, provenant d’une société espagnole ayant acheté des épaves de véhicules.

Poursuite des investigations

Raphaël BALLAND, procureur de la République indique que “les enquêtes se poursuivent afin de caractériser toutes les infractions commises, avant que le parquet ne décide des suites judiciaires à donner à cette affaire. Il est rappelé que les propriétaires d’épaves de véhicules doivent obligatoirement les confier à des centres de déconstruction agréés, sous peine de sanctions sévères.

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