Faits divers

Vias - Une nouvelle boulangerie : le Fournil du Libron

En ce mois de juillet 2008 VIAS accueille une nouvelle boulangerie : LE FOURNIL…

En ce mois de juillet 2008 VIAS accueille une nouvelle boulangerie : LE FOURNIL DU LIBRON avenue de Béziers.

Outre la bonne odeur autour du fournil c’est, dans cette boulangerie, le goût qui est à l’honneur.
Laetitia et Philippe vous y réservent un accueil très chaleureux et vous proposent des spécialités telles : La prétisane, Le pain à la châtaigne, L’aveyronnais ainsi que Le croustillant, Le viassois et de nombreuses autres spécialités.

Nous pouvons souhaiter une belle réussite pour ce nouveau commerce qui, dans un village, est toujours le signe d’une certaine richesse.

Jacques AMAGAT

LE PAIN :

L’alimentation des hommes au cours des premiers siècles de l’ère qui précéda la nôtre était, en gros, composée des produits de la chasse et des fruits de la terre, tels qu’ils se présentaient à eux. Au nombre de ces derniers, au fur et à mesure que l’homme, de chasseur, devint pasteur puis laboureur, la place des céréales augmenta progressivement. Primitivement elles furent consommées crues, puis grillées, plus tard cuites. Parmi ces céréales, les principales étaient l’orge et le blé. Ce dernier était surtout connu, en Occident, sous le nom de froment, le terme de blé pouvant désigner tous les grains en général.
Deux millénaires avant J.-C., l’Ecriture, pour la première fois, nous laisse supposer la présence de plusieurs qualités de farine et l’existence de pain au levain.
Après la Révolution et la disparition des corporations, les anciens droits exigés pour exercer le métier de boulanger sont remplacés par l’imposition de la patente, toujours en vigueur il y a peu de temps. La profession est alors encore organisée sous l’égide des pouvoirs publics et quelques électeurs, parmi les sages de la profession, élisent des syndics dont le nombre à Paris passera de 4 en 1801 à 13 en 1863. A cette date une liberté relative est accordée au commerce et la boulangerie en profite pour ajuster ses statuts,

Sur le plan technique, l’évolution de la boulangerie, au cours du XIXe siècle sera considérable. La technique du pétrissage à bras va bénéficier d’une légère amélioration qui vaut la peine d’être notée: une nouvelle phase, l’aération et le soufflage de la pâte, vient compléter l’opération et c’est Cadet de Vaux qui en 1806 y insiste pour la première fois.
Mais ce sera surtout le pétrissage mécanique, l’apparition d’une levure de panification, l’amélioration des moyens de cuisson, qui vont marquer la période contemporaine. Cependant, le pétrissage mécanique continue à souffrir de l’hostilité conjuguée des consommateurs, de certains professionnels et des ouvriers surtout qui affirment : « Quand un pétrin rentre par la porte, ce sont deux ouvriers qui sortent par la fenêtre. »

Ainsi, à travers les siècles, par la parole et l’exemple conjugués, s’était propagée une panification méthodique, aux étapes bien déterminées, où la précision se confondait avec le rite, pour atteindre à une production d’une exceptionnelle qualité.

Il va de soi que le texte ci-dessus extrait d’un documentaire n’est qu’un plaidoyer pour un produit adoré des français et appel les commentaires éventuels, les remarques et les informations des spécialistes, de ces artistes du goût que sont les boulangers de notre région.

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