AGDE - "stop stick" et Taser auront été nécessaires aux policiers pour arrêter la course folle d'un chauffard
Avec le retour du confinement, les actes de délinquance sont mécaniquement en baisse. Pour…
Avec le retour du confinement, les actes de délinquance sont mécaniquement en baisse. Pour autant, la semaine n'aura pas été de tout repos pour les policiers de la Bac agathoise.
Dans la nuit de lundi à mardi, ces policiers spécialisés dans les interpellations en flagrant délit ont eu fort à faire avec un automobiliste roulant à vive allure à bord d'une renault clio dans les rues de la cité agathoise. Le chauffard a refusé un premier contrôle à des policiers en tenue et a poursuivi sa route à toute vitesse.
Les pneus crevés par le “stop stick” des policiers
Prévenus par radio, les policiers de la Bac arrivent en renfort et dressent un « stop stick » sur la voie publique pour crever les roues du véhicule lors de son passage pensant ainsi pouvoir mettre un terme définitif à sa fuite. Ce n'était sans compter la détermination du chauffard qui continuait sa route malgré deux pneus crevés. Abandonnant finalement son véhicule au Grau d'Agde, il s'enfuit alors en courant avant d'être rattrapé par les policiers entraînés et aguerris à la course à pied.
Une interpellation mouvementée
Arrivés à sa hauteur, l'affaire n'est pas finie pour autant pour les policiers. L'homme de 33 ans se rebelle fortement et les policiers se voient alors dans l'obligation de faire usage deux reprises de leur pistolet à impulsion électrique Taser. Au cours de cette interpellation mouvementée, l'un des policiers est blessé, souffrant d'une fracture du petit doigt de la main droite pour laquelle le médecin légiste fixait un arrêt de travail de deux mois.
Placé en garde à vue, l'individu âgé de 33 ans affirme avoir voulu éviter un contrôle pour ne pas être verbalisé en l'absence d'attestation COVID. Il roulait également sans assurance et ses antécédents judiciaires ne plaident pas en sa faveur : Il a déjà été condamné à cinq reprises entre 2007 et 2019, notamment pour des faits de violences et trafic de stupéfiants.
Pas vraiment un jour de chance
Présenté au parquet de Béziers, il a été placé en détention provisoire jusqu'à son procès qui s'est déroulé vendredi 13 novembre.
Le tribunal l’a finalement condamné pour refus d'obtempérer, rébellion et défaut d'assurance aux peines de 18 mois d'emprisonnement, 12 mois de suspension de permis de conduire et 1 000 € d'amende.
Une volonté déterminée du Tribunal
Le parquet de Béziers affirme avoir la volonté de maintenir une politique pénale de grande fermeté à l'encontre de toute personne qui porterait atteinte à l'intégrité physique des forces de l'ordre, ou commettrait des outrages ou des menaces à leur encontre, ou refuserait d'obtempérer à des sommations de s'arrêter.
Cette semaine, le Ministre de l'Intérieur Gérarld Darmanin indiquait que «cela fait trop longtemps que l’on crache à la figure des policiers.»