AGDE - TOUS COUPABLES... par Charles IGNATOFF Ancien Conseiller Municipal
TOUS COUPABLES... J’ai abordé dans une précédente intervention, la question du traitement par les…
TOUS COUPABLES…
J’ai abordé dans une précédente intervention, la question du traitement par les médias des attentats et l’arrêt, qui est indispensable, de tout ce qui pourrait participer à faire apparaître comme héroïque les actions de gens qui ne sont que des criminels ou des faibles sous influence idéologique et dont la détermination n’est due qu’à des drogues synthétiques.
Les hurlements de joie entendus dans des prisons et dans certaines cités à l’annonce des fusillades parisiennes confirment que le danger est grand de voir une radicalisation encore plus importante que celle déjà existante.
Certes, ce fut aussi le fait d’esprits limités (que l’on ne retrouve pas qu’à ces endroits), mais, quand même, voyons les signaux d’alarme qui sont au rouge tout autour de nous.
A ce sujet, une constatation s’impose: voici des années que, sur ces points, la classe politique est en dessous de tout:
Les partis politiques de Gauche, parce que, au delà de leur approche idéologique, par calcul politique, ils ont crié au racisme à la moindre évocation du danger de l’islam radical. Panneau dans lequel est tombée une Droite (par ailleurs, depuis Georges Pompidou, sans leader ayant la volonté supérieure de conserver l’âme française) qui n’a trouvé d’autres solutions que de diaboliser à son tour ceux qui voulaient aborder le problème.
Que l’on ne s’y trompe pas, le Front National a la même responsabilité, car en prêtant le flanc à des accusations d’antisémitisme, il a pollué son discours et conduit à un rejet des quelques analyses valables qu’il pouvait développer.
Reste qu’il faut maintenant agir, et vite, car il est encore temps mais tout juste, car les vies tombées à Paris le commandent, car existe le risque d’en subir d’autres, très bientôt. Nous reparlerons de cette réaction qui doit être en droite ligne avec celles constatées lors des grandes heures du pays.
Le centenaire de la guerre de 14/18 est d’ailleurs là pour nous rappeler ce que la jeunesse française a pu faire quand il le fallait.
CHARLES IGNATOFF Ancien Conseiller Municipal