AGDE - VOEUX 2017 : Gilles D’ETTORE entre vœux et engagements.
AGDE - VOEUX 2017 : Gilles D’ETTORE entre vœux et engagements. De très nombreux…
AGDE – VOEUX 2017 : Gilles D’ETTORE entre vœux et engagements.
De très nombreux Agathois avaient répondu présent, Jeudi 12 Janvier 2017, à l’invitation de la municipalité pour la traditionnelle cérémonie des vœux du maire, Gilles D'ETTORE et de son conseil municipal à la population.
Le Maire d'Agde a débuté son allocution en rappelant les attentats qui ont endeuillés notre pays et en rendant un hommage appuyés aux victimes de ces terribles attentats ainsi qu’à toutes les forces de l’ordre qui assurent en France notre sécurité.
Un message a destination des agathois adressé au dynamisme des associations de la commune et de l'investissement des bénévoles. « La vie associative se révèle d'une grande richesse de par la diversité des activités proposées. »
Au delà des vœux : Une promesse : Les impôts n’augmenteront pas en 2017
Mais l’annonce principale de la soirée allait au delà même des vœux, elle consistait en un assurance et sans doute d’un réconfort pour de nombreux agathois : Il n’y aura pas d’augmentation d’impôts locaux pour l’année 2017.
Née à l’occasion du dernier conseil municipal d’une affirmation de l’opposant Fabrice MUR « relayée parfois malencontreusement par des journaux locaux « cette rumeur s’avérera infondée.
Gilles D’ETTORE réaffirmera à la tribune et devant un millier d’agathois que « pour la neuvième année consécutive et malgré la baisse des dotations générales de fonctionnement de l’Etat , les impôts n’augmenteraient pas »
Il a ensuite rappelé que l'année 2017 sera placée sous le signe des travaux, à l'entrée du Cap d’Agde tout d’abord et au cœur de ville respectant ainsi et son calendrier d’investissement municipaux et les promesses faites aux agathois lors de la dernière campagne municipale.
C'est en substance ce qu'il faut retenir de l'allocution du Maire Gilles D'Ettore, lors de la cérémonie des vœux aux Agathois, qui s'est tenue Jeudi 12 Janvier au Moulin des Evêques.
Pour finir, et après avoir terminé son discours en souhaitant une belle et heureuse année 2017 aux agathois personnes présentes, le Maire d'Agde, qui était accompagné pour l'occasion du Conseiller général et Premier adjoint Sébastien FREY, d'une grande majorité d'élus du Conseil Municipal et de plusieurs Maires de l'Agglomération, Gwendoline CHAUDOIR, Maire de PORTIRAGNES, Stéphane PEPIN-BONET Maire de BESSAN et Jordan DARTIER, Maire de VIAS a souhaité, une fois de plus, mettre à l'honneur quelques personnalités qui, “par leur action et leur implication, ont marqué la vie de notre cité et la font rayonner”.
C'est ainsi que furent tour à tour proposés les parcours de :
- François DURAND
- Philippe PIGASSOU
- Commandant Eric CASTILLON
- Aimé et Danièle CATANZANO
- Sandrine HERLEM
- Paul ALRIC
Nous dévoilerons cette semaine une a une ces personnalités au travers des extraits vidéo de la présentation qui en fut faite ce Vendredi en retraçant leurs parcours professionnels
285 clichés sont disponibles sur notre page
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François DURAND
Il est né le 29 août 1962 dans la région de Nîmes, où il obtient la Médaille Vermeil d’Altiste au Conservatoire ainsi que plusieurs Médailles d’Or dans les catégories de Musique de Chambre, Déchiffrage et Solfège.
C’est après avoir pris des cours particuliers avec le violon solo de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse pendant plus de six années, qu’il décroche, en 1992, son Certificat d’Aptitude de professeur.
Alternant entre professorat et orchestres en chambre, il prend naturellement pour la première fois, en 1998, la Direction d’une Ecole de Musique, près de Laval à Saint-Berthevin.
Quatre années s’écoulent avant que François ne décide de revenir dans le Sud de la France où il passe deux années en tant que professeur au Grau du Roi, à Palavas et à Castries.
C’est en 2004, que Philippe Pigassou lui passe le relais pour la Direction de l’Ecole Municipale de Musique d’Agde. Un poste que François occupe toujours avec la même passion, 12 ans plus tard.
Dès son arrivée, le constat est simple : il devient urgent de trouver un espace plus grand. Et c’est avec la Municipalité que le défi sera relevé avec brio. Le challenge de réhabiliter totalement un bâtiment historique du Cœur de Ville sera réussi et le bel exploit architectural est inauguré en 2007.
Aujourd’hui, l’EMM Barthélémy Rigal compte plus de 400 élèves et tend à devenir un centre de ressources pour la pratique artistique.
Validé récemment en Conseil Municipal, le nouveau projet d’extension de l’établissement permettra d’augmenter sa capacité d’accueil et de créer une grande salle de répétition pour les formations les plus importantes.
Un nouveau challenge pour François Durand, qui, à côté de sa vie de famille (il est marié à Isabelle, père de deux enfants, Thomas et Anaïs, et l’heureux grand-père, depuis 2014, d’un petit Théo) s’occupe également activement de l’orchestre symphonique Agapé.
Philippe PIGASSOU
Né le 5 juin 1961, Philippe Pigassou est un enfant du pays agathois.
Ses débuts en tant que trompettiste, il les passe au sein de la formation musicale de la Lyre Agathoise.
Passionné de musique, c’est sous la houlette de Guy Aptel qu’il obtient la Médaille d’Or de trompette au Conservatoire National de Région de Montpellier en 1980.
Très rapidement, Philippe se destine au professorat et obtient le Diplôme d’Etat de Montpellier en 1986. Il enseigne dès 1982 au Conservatoire de Sète, où il exerce toujours.
C’est sous le dernier mandat de Pierre Leroy-Beaulieu qu’il prend la direction de l’Ecole Municipale de Musique en 1984, un an après la création du Service Culturel.
Une année décisive dans la vie de Philippe puisque celle-ci marquera la première Fête de la Musique à laquelle il participe aux côtés de nombreux musiciens place de l’Evêché, l’année de son mariage avec Claude Allary, ainsi que le pari un peu fou fait avec l’Adjointe déléguée à la Culture, Ida Declomesnil, de créer une Ecole de Musique.
De 25 élèves en septembre 1984, installés dans les locaux du Syndicat d’Initiative, l’effectif passe à 80 élèves en 1985, dans les anciens Bains Douches, pour atteindre les 230 en 2004.
2004, année où Philippe prend la décision de se consacrer uniquement à l’enseignement en passant le flambeau de la direction de l’EMM à François Durand.
Père de deux enfants, dont l’un est aujourd’hui professeur de piano à Perpignan et l’autre exerce le métier de pâtissier dans la célèbre Maison Gil, Philippe Pigassou est également l’heureux grand-père de quatre petits enfants.
Avec 35 années passées au service de l’enseignement dont 20 en tant que directeur, et après avoir joué aux côtés de nombreuses formations et d’ensembles de cuivre de la région, Philippe Pigassou est aujourd’hui, comme il le dit lui-même, un homme «accompli».
Commandant Eric CASTILLON
Chez les Castillon, «courage et dévouement» sont une affaire de famille. Eric Castillon, et son frère Patrice, sont en effet tous deux sapeurs-pompiers. Si Patrice l’est en parallèle de son métier en tant que volontaire et Chef de Centre à Félines-Minervois (Hérault), Eric a d’abord été volontaire avant de passer professionnel.
Eric Castillon est né le 16 novembre 1978 à Carcassonne. Il suit tout d’abord des études de «Statistiques et de traitements informatiques des données» à Perpignan, et obtient un DUT. Dès lors, à 20 ans, sa carrière de sapeur-pompier peut commencer, tout d’abord au travers d’un service militaire effectué au sein de la Direction Départementale des Pompiers de l’Hérault, à Vailhauquès, puis en tant que Sapeur-Pompier Professionnel à Saint-Flour (Cantal), puis à Castelnaudary (Aude), où il réussit le concours de Lieutenant, et enfin à Carcassonne, où il cumule plusieurs postes : Chef de groupe, mais aussi créateur d’une unité d'intervention contre les risques chimiques et biologiques, il est également au commandement d’équipes en opération. C’est là qu’il devient Capitaine, ajoutant au passage le pôle Ressources Humaines à ses nombreuses compétences.
Le poste de Chef de Centre d’Agde se libérant en 2011, après le départ à Béziers de Jérôme Bonnafoux, il postule et en prend la direction le 1er mai. Il y dirigera une équipe de près de 110 personnes qui assurent les 5 200 sorties annuelles.
Eric Castillon accède au grade de Commandant en 2016 et au passage, acquiert aussi une expérience en matière de gestion de station balnéaire et de postes de secours de plage. Une ville qui fut, pour lui, «une bonne école».
Et comme nombre de ceux qui ont été en poste dans la cité grecque, le Commandant Castillon dirige depuis le 1er octobre 2016 le Centre de Secours de Béziers, tout en restant installé à Agde avec sa famille : ses deux garçons, Thibaut et Maël, et sa compagne Julie, «parce que c’est une ville où l’on se sent bien».
Aimé et Danièle CATANZANO
Aimé et Danièle Catanzano sont tous deux Agathois de naissance.
Aimé est né le 7 janvier 1944, rue de la Poissonnerie. Danièle est née le 25 juillet 1943, rue Chassefière.
Avant d’ouvrir l’établissement la Casa Pépé le 9 février 1984, Aimé exerçait le métier de pêcheur, et Danièle, comme beaucoup d’épouses de pêcheurs à l’époque, aidait son mari à vendre le fruit de son travail.
La Casa Pépé, située rue Jean Roger, était à la fois un restaurant et un bar. La carte était spécialisée dans le poisson. C’est Danièle qui cuisinait, pendant qu’Aimé tenait le bar et aidait au service.
Parmi les nombreux plats cuisinés par Danièle, la marque de fabrique du restaurant était l’une de ses inventions, le turbot farci aux coquillages. La cuisine était traditionnelle, avec entre autres des couteaux, des calamars, des bouillabaisses, des zarzuelas ou encore des cassoulets de la mer.
Côté comptoir, la Casa Pépé était l’un des bars les plus populaires du quartier, où de nombreux habitués aimaient à se retrouver et partager un moment en toute convivialité. Il a été le lieu de rassemblement du Rugby Olympique Agathois et le lieu de création du Pavois Agathois, dont Aimé est Président d’Honneur à vie.
L’établissement est fermé depuis le 4 décembre 2016.
Véritables amoureux de leur ville d’Agde, Aimé et Danièle vont maintenant profiter pleinement de leur retraite et pouvoir s’adonner à leurs passions : la pétanque, la pêche, la chasse et les balades, sans contrainte de temps. Aimé songe à s’engager en faveur de sa ville, au travers d’animations ou en rejoignant des associations locales.
Surtout, ils veulent avant tout profiter de la famille, de leurs trois enfants, Gaëtan, Lionel et Christophe, de leurs 6 petits-enfants, et, cerise sur le gâteau, de leur premier arrière-petit fils né juste avant les fêtes de Noël, le 22 décembre 2016.
Enfin, cette année marque pour le couple ses 50 ans de mariage, et ils célèbreront leurs noces d’or le 11 mars 2017.
Sandrine HERLEM
Née le 14 octobre 1976 à Maubeuge, dans le département du Nord, Sandrine Herlem est issue d’une famille de pétanqueurs. Encouragée par ses parents et son frère, elle prend sa première licence à l’âge de 4 ans. Hormis une coupure de 12 à 18 ans, elle n’a jamais cessé de pratiquer ce sport et s’est spécialisée dans le tir. Elle occupe le poste de tireuse en doublette et triplette.
C’est en 1989 qu’elle arrive dans notre région. Depuis 2011, elle est licenciée dans des clubs de la ville. Actuellement, et depuis 2014, c’est au sein de l’Elan Pétanqueur, présidé par Freddy Trani, qu’elle évolue.
Niveau palmarès, Sandrine Herlem est multiple Championne de l’Hérault et de Ligue Languedoc-Roussillon, que ce soit en tête-à-tête, doublette, ou triplette.
A l’échelle nationale, elle a remporté le titre de Championne de France doublette en 2005 avec Magali Saez, sa partenaire de toujours, également licenciée à l’Elan Pétanqueur.
Membre de l’équipe de France féminine, elle a remporté la Coupe des Confédérations, qui rassemble les meilleures nations du monde, en 2014, à Kuala Lumpur. Enfin, elle a participé aux Championnats du Monde avec la tunique bleu blanc rouge en 2014 et 2016, où elle atteint les 8èmes et les ¼ de finale.
Dernière grosse performance en date, Sandrine Herlem a remporté en septembre dernier (2016), le Championnat de France féminin en tête-à-tête, son premier titre national en individuel.
Sportive de haut-niveau, mère au foyer de trois enfants, dont deux, Marine, 19 ans, et Florian, 16 ans, pratiquent également la pétanque, Sandrine Herlem se fixe comme objectif pour l’année 2017 de conserver son titre de Championne de France tête-à-tête, de briller avec l’Elan Pétanqueur lors du championnat des clubs et d’ajouter plusieurs lignes à son palmarès déjà très fourni.
Paul ALRIC
Né le 5 novembre 1921 à Agde, rue de la République, Paul Alric a effectué sa scolarité sur Agde tantôt en école privée religieuse, tantôt en école laïque.
En 1935, il commence à travailler en tant que laboureur à Maraval, pour le régisseur, M. Valette.
En 1938, alors âgé de 16 ans, il part rejoindre son père qui s’est installé au Maroc, alors protectorat français. Paul travaille désormais pour Pierre Lautrec sur un domaine de 270 ha. Il sera stagiaire agricole durant 4 ans.
En 1942, il est appelé aux chantiers Jeunesse du «Camp Bouleau», entre Rabat et Casablanca, dans un peloton où il devient chef d’équipe et dont il est libéré en octobre.
Un mois plus tard, les Anglo-Américains libèrent le Nord de l’Afrique. Paul Alric est appelé à nouveau sous les armes du drapeau français («une armée alors sans armes»). Ayant le permis poids lourd, il est chargé du transport entre Casablanca (au Maroc) et la frontière avec l’Algérie Française, à Ouïda, de tout le matériel roulant de l’armée américaine. Au début de l’année 1943, il reçoit son affectation au 2ème escadron des 1ers cuirassiers (un groupe de 17 chars) à Aim-Sibara et s’entraîne sur les fameux chars Sherman.
Le 13 septembre 1944, il embarque à Mers el Kebir, pour débarquer à Saint-Raphaël (à côté de Toulon) le 21 septembre, lors de la deuxième vague du débarquement, qui libèrera le sud de la France. Il remonte ensuite jusqu’en Franche-Comté où il est blessé lors de simples manœuvres.
Paul Alric ne rejoindra son escadron qu’en février 1945, au Sud de Strasbourg, avant de passer le Rhin et de pousser jusqu’à Stuttgart (au Sud de l’Allemagne), puis en direction du lac de Constance (à la frontière suisse et autrichienne).
Il restera en Allemagne jusqu’à la démobilisation le 1er octobre 1945.
Il se marie avec Eléonore, qui décédera d’un cancer quelques années plus tard, le laissant avec deux enfants, Freddy, né en 1947 et Jean-Pierre, né en 1949.
Paul Alric retourne ensuite à Meknès en tant que conducteur de travaux pour le service de l’habitat du Royaume du Maroc.
C’est par une petite annonce dans «Ici Paris» qu’il fait la connaissance de Renée. Il correspondra longtemps avec elle avant qu’ils ne se marient en 1959. Elle est infirmière à l’hôpital de Meknès pour le compte des Hôpitaux de Paris. De leur union, naîtra Christian en 1961.
En 1965, la pression de plus en plus forte exercée sur les Français suite à l’indépendance du Maroc les force à revenir en métropole, plus exactement en région parisienne où Paul devient chef de chantier, conducteur de travaux puis chef du matériel.
1979 sonne l’heure de la pré-retraite, mais le retour à Agde ne sera effectif qu’en 1987. Entre temps, Paul a acheté des terrains agricoles dans la ville de son enfance, sur lesquels il construira un cabanon, qui s’agrandira au fil des années.
La retraite sera l’occasion de voyager : un tour d’Europe du Sud passant par l’Italie, la Yougoslavie, la Grèce, et la Turquie, puis le Japon, la Chine, le Mexique, le Guatemala et le Canada en moto neige en hiver, à 80 ans.
Parallèlement, Paul Alric intègre, en tant que trésorier, l’UNC, seule association patriotique du département à l’époque. A la suite du décès, en 2004, du Président, Pierre Lattes, Paul Alric prend la direction de l’association, dont il est toujours le président. Il ne manquerait pour rien au monde et ce, «tant que j’en aurais la force», les cérémonies du 8 Mai, du 15 Août et du 11 Novembre. Mais Renée n’est jamais loin pour soutenir son mari.
Pour son courage et ses faits d’armes durant la seconde Guerre Mondiale, Paul Alric a reçu plusieurs médailles :
• la médaille militaire
• la Croix de Guerre
• la Croix du combattant
• la médaille Inter Alliés 39-45
• la Reconnaissance de la nation pour services rendus
• la médaille commémorative 39-45
• la médaille des blessés.
• et la dernière en date, le 15 août 2015, la Croix de la Légion d’Honneur