Culture & Loisirs

art3f, le salon d’art contemporain à Montpellier du 4 au 6 décembre 2015

Un salon d’art décontracté et décomplexé… Voilà comment se présente le salon international d’art…

Un salon d’art décontracté et décomplexé… Voilà comment se présente le salon international d’art contemporain art3f, qui se tiendra à Montpellier, pour la seconde année, du 4 au 6 décembre prochains. Ce salon itinérant couvre un bon nombre de villes françaises, et met à l’honneur aussi bien des galeries d’art que des artistes qui viennent exposer en direct, par eux-mêmes. Au programme, des galeries internationales venues de Corée, d’Espagne et du Japon, d’autres installées dans l’Hexagone et dans ou à proximité de Montpellier, et des peintres, sculpteurs, photographes et performeurs venus rencontrer directement le public. Interview de Serge Beninca, organisateur des salons art3f…

HJE : Comment l’aventure art3f est-elle née ?

Serge Beninca : « Le salon art3f est né à Mulhouse en 2011. A l’origine il ne devait y en avoir qu’un seul. Art3f est une société de communication basée à Mulhouse. Au sein de l’équipe, il y avait de fortes affinités pour l’art. Je suis moi-même collectionneur, et nous comptons des artistes dans nos rangs. Ils revenaient tous les deux mécontents d’un salon d’art contemporain auquel ils avaient participé. L’idée de créer un salon d’art contemporain dépoussiéré a alors émergé. »

HJE : D’où vient le nom art3f ?

Serge Beninca : « Tout simplement du fait que Mulhouse soit surnommée la région des trois frontières (Suisse, Allemagne, France), d’où « 3f ». Effectivement, ce nom interpelle souvent les gens… »

HJE : Comment le concept art3f s’est-il développé ?

Serge Beninca : « Après la grande réussite du premier salon art3f de Mulhouse, nous avons été sollicités par Lyon et Nantes. Les salons que nous avons organisés dans ces deux villes ont également connu un franc succès. Du coup, nous avons continué sur notre lancée en rachetant le salon de Metz. Et nous avons essaimé à Bordeaux, Rennes, Nice, Paris I (porte de la Villette) et Paris 2 (porte de Versailles). »

HJE : Vous affichez de belles statistiques…

Serge Beninca : « Effectivement. En général, nos salons reçoivent entre 15 000 et 20 000 visiteurs sur trois jours. Côté chiffres, 79 % des exposants vendent au moins une œuvre durant le salon, 58 % des exposants vendent au moins deux œuvres durant le salon, et le prix de vente moyen est de 5 250 euros par œuvre ».

HJE : Quel est le créneau d’art3f ?

Serge Beninca : « Nos salons prônent l’art abordable. La majorité des œuvres présentées par les exposants coûtent entre 2 000 et 10 000 euros. Nous ne privilégions pas un style particulier, mais on trouve sur les stands du street art, du pop art, des œuvres dans l’air du temps de styles très différents les uns des autres. »

HJE : En quoi les salons art3f se singularisent-ils par rapport aux autres salons d’art contemporain ?

Serge Beninca : « Tout d’abord, ce ne sont pas des salons de galeristes. Les stands sont aussi ouverts aux artistes. Le public peut donc bénéficier des conseils avisés des galeristes, mais aussi rencontrer les artistes, qui vendent leurs œuvres en direct, sans passer par un intermédiaire. Autre spécificité, nous accueillons volontiers la jeunesse, pour l’éveiller à l’art. Voilà pourquoi le salon invite gratuitement les élèves des collèges et lycées le vendredi (les établissements scolaires n’ont qu’à financer leur moyen de déplacement). Et sur place, un espace de création, encadré par des animateurs du salon, est réservé aux enfants des visiteurs. De plus, l’entrée, qui est habituellement de 10 euros, est gratuite pour les mineurs accompagnés. L’ambiance se démarque elle aussi des autres salons : élégante mais pas collet monté. La musique jazz et le bar central proposant des boissons et des dégustations d’huîtres, de fruits de mer ou encore de sushis rendent le salon bien plus convivial que ce qui se fait en général. Nous favorisons le bien-être des visiteurs, sachant que la visite du salon se fait en moyenne en trois à quatre heures. Ce bien-être passe aussi par le fait de ne pas présenter d’art contemporain hermétique ou provocateur. Nous voulons démocratiser l’art contemporain. »

HJE : Montpellier va accueillir pour la seconde fois le salon art3f. Pourquoi avoir choisi cette ville ?

Serge Beninca : « Bien que Montpellier soit parfois considérée comme le parent pauvre de la Côte d’Azur sur le plan économique, cette ville se situe dans la moyenne haute en matière d’ISF, selon les études de marché. Et je me rends compte, maintenant que j’y vais régulièrement, que c’est une ville attachée à la culture. »

HJE : Comment ce salon montpelliérain s’annonce-t-il ?

Serge Beninca : « Bien ! Cette année, le salon sera situé du côté de la station de tramway, pour faciliter l’accès des visiteurs. La commercialisation n’est pas encore achevée, mais nous tablons sur 130 stands de galeristes et d’artistes, et environ 3 000 œuvres exposées.  »

Propos recueillis par Virginie MOREAU (vm.culture@gmail.com)

Parmi les exposants…

Exposants internationaux

– Ensitua Fine Art Korea (Corée)

– la Galeria de Guadalajara (Espagne)

– Systema Gallery (Japon)

Exposants nationaux

– Galerie Bewlaloge (Paris)

– Art et Galerie du Sud (Aix-en-Provence)

– Art Pop Galerie (Cannes)

– Martine Lee (Alpes-Maritimes)

– Galerie Guyot/Rustinoff  (Saint-Paul-de-Vence)

– Bear Galerie (Uzès)

Exposants de Montpellier et des alentours

– Galerie de l’Ecusson (Montpellier)

– Galerie 13 (Montpellier)

– Galerie At Down (Montpellier)

– Galerie Nicole-Gogat (Aigues-Mortes)

– Corps et âme Gallery (Nîmes)

– Jorge Colomina (Nîmes)

– Alexis Geordy (Castelnau-le-Lez)

– Arthur Yang (Saint-Mathieu-de-Tréviers)

– Eve-Marie

– Jijey (Montpellier)

– Gérard Bru (Saint-Bauzille-de-Montmel)

– Sabine Christin (Montpellier)

– Lucile Coste (Montpellier)

– DAM (Béziers)

– Chantal Esteban (Montpellier)

– Malard (Saint-Martin-de-Londres)

 

>>> Attention : cette liste n’est ni exhaustive ni définitive.

 

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