Droit

BEZIERS - Intervention de Nicole ZENON lors de l'Assemblée Départementale

Madame, Monsieur,ce lundi 26 juin a été votée au conseil du département une subvention…

Madame, Monsieur,

ce lundi 26 juin a été votée au conseil du département une subvention de 730.000,00€ en complément d'une dotation européenne du même montant pour une association venant en aide aux migrants sans papiers.

Le groupe « Défendre l'Hérault » a été le seul à voter contre cette subvention. Cette décision a été motivée par la déclaration ci-desous que nous vous communiquons afin que nos concitoyens puissent savoir pourquoi la majorité socialiste décide chaque année d'augmenter l'impôt du département.

« nous votons contre cette subvention.

La première raison , vous le savez , c'est que nous pensons que les problèmes migratoires sont du ressort de l'état.

Le département n'a pas à subir la politique des gouvernements qui refusent de fermer les frontières nationales.

Vous allez me répondre que c'est une obligation faite par la loi d'accueillir  les jeunes migrants isolés.

Dans la mesure ou nous contestons cette politique, nous ne cautionnons pas cette loi.

Je vous ferai remarquer que cette loi crée une inégalité entre les citoyens. Tous les départements n'accueillent pas le même nombre de migrants. Les habitants des départements les plus touchés dont l'Hérault, sont amenés à contribuer plus.

La deuxième raison est que cette action n'est pas une obligation légale, car c'est une initiative menée avec une association qui d'ailleurs élargit l'action aux jeunes jusqu'à 25 ans.

Le département dépense beaucoup d'argent pour répondre à son obligation dans de mauvaises conditions d'ailleurs.

Est-il nécessaire de rajouter des dépenses supplémentaires ?

Nous ne le pensons pas.

Dans de mauvaises conditions, puisque la presse fait régulièrement état d'agressions, vols, viols parfois et autres violences commis par ces jeunes.

Rappelons le, ces jeunes sont hors la loi, sans papiers, entrés illégalement sur le territoire.

Ils doivent être pris en charge certes, mais par l'état, aux frais de l'état, de l'europe aussi, dans des structures adaptées qui ne leur permettent pas de se livrer à des actes de délinquance, mais certainement pas par nos concitoyens Héraultais.

La troisième raison concerne des éléments liés au budget de ce projet.

Sur les 1.460.000€ sur 2 ans, 920.000€ soit 63 % du budget sont des frais de personnel.

Normal ! Me direz vous, il faut un encadrement, des enseignants, des éducateurs…..

le tableau « détail des frais de personnel » fait en effet apparaître 13 CDI pour ce projet.

Ce qui nous gêne et qui nous donne une raison supplémentaire de ne pas voter cette subvention c'est de constater dans ce même tableau que deux personnes, le directeur et le chef de service, sur les 13 vont coûter 35 % du budget  « frais de personnel » soit 188.000€ pour le directeur et 132.000€ pour le chef de service…sur 2 ans,

c'est à dire un coût mensuel du directeur 7833€,

et 5500€/mois pour le chef de service.

Je ne peux alors m'empêcher de penser aux bénévoles d'associations caritatives, auxquels nous accordons généreusement quelques subsides.

Que vont-ils penser quand ils découvriront cela ?

La quatrième raison enfin fait suite à ce que je viens d'exposer.

L'action humanitaire ou caritative peut-elle devenir un métier, rentable au demeurant ? la misère peut-elle devenir un buiseness ?

Je l'ai dit plus haut, 13 CDI pour un projet de 2 ans.

Des CDD n'auraient ils pas été plus logiques ?

Cette question me conduit à penser que les responsables de cette association comptent bien pérenniser ce projet.

Si c'était le cas cela aurait trois conséquences pour notre territoire :

– cela créerait un appel d'air pour attirer de nouveaux clandestins.

– nos concitoyens continueraient à subir de plus en plus d'actes de délinquance.

– les habitants de notre département seraient amenés à financer sans limites.

Pour ces raisons nous votons contre cette subvention. »

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.