BEZIERS - Les contrevérités de Robert MENARD par La Ligue des Droits de l'Homme
Dans son édition du 20 septembre 2016, le Hérault-Tribune publiait un texte de la…
Dans son édition du 20 septembre 2016, le Hérault-Tribune publiait un texte de la ville de Béziers intitulé « Béziers – Deux victoires de plus face à la Ligue des droits de l’Homme » dans lequel M. Ménard se vantait un peu vite d’avoir remporté quatre victoires contentieuses contre la LDH.
La LDH entend, par le présent article, rétablir quelques vérités.
S’agissant du litige ayant trait à la modification des conditions d’accès aux aides facultatives versées par le CAAS de Béziers, la LDH n’a pas été déboutée de ses prétentions, contrairement aux propos du maire de Béziers, mais a été déclarée irrecevable à agir. Le tribunal ne s’est donc pas prononcé sur le fond de ce dossier. Ce qu’il fera peut-être, et nous l’espérons à l’avenir, si un particulier conteste un refus d’octroi de cette aide fondée sur cette nouvelle réglementation.
S’agissant du litige relatif à l’accueil périscolaire, M. Ménard oublie de dire l’essentiel. La LDH se félicite en effet d’avoir, par son action, contraint la mairie à modifier son arrêté avant que le juge ne statue sur le fond. Le recours de la LDH est alors naturellement devenu sans objet.
S’agissant des contentieux relatifs à la crèche de la nativité exposée en mairie – qui pose pour la LDH un vrai problème au regard des exigences de laïcité qui s’imposent dans un emplacement public qui se doit par définition d’être neutre – et au couvre-feu imposé aux mineurs, un appel a été interjeté par la LDH sur chacun de ces dossiers. Lesquels sont donc toujours pendants et la « victoire » de M. Ménard est donc, à ce jour, tout à fait temporaire.
Enfin, et s’agissant des ressources de la LDH, nous invitons M. Ménard à consulter les comptes de la LDH, ce qui l’amènera à devoir constater que les produits liés à des dommages et intérêts sont quasi inexistants. Il s’apercevra aussi que notre structure n’utilise quant à elle ses fonds que conformément à son objet social : la défense et la promotion des libertés fondamentales.