Facebook et Instagram : faites-vous partie des 50 000 victimes de cyberespionnage ?
1 500 comptes Facebook et Instagram suspectés de cyberespionnage viennent d'être fermés par Meta, le groupe de Mark Zuckerberg. Au total, plus de 50 000 personnes auraient été espionnées par leur intermédiaire.
Ces 1 500 comptes Facebook et Instagram, tenus par ce que l’on appelle des cybermercenaires, auraient été ouverts afin de collecter des informations sur des personnes, pour le compte de clients de nombreuses nationalités. D’après Meta, les personnes espionnées seraient essentiellement des militants engagés sur le plan politique ou écologique, ou des journalistes. Il peut aussi s’agir de militants des droits humains, de dissidents, d’opposants à des régimes autoritaires, ou encore de leurs proches.
Les 1 500 comptes incriminés étaient apparemment rattachés à 7 sociétés de collecte d’informations publiques en ligne, installées en Israël, en Macédoine du Nord et en Chine. Ils auraient servi, sous couvert de fausses identités, à entrer en contact avec des personnes ciblées, à les espionner voire à pirater leurs données, à mettre en route leurs caméras, micros et même la fonction géolocalisation de leurs appareils mobiles pour épier leurs moindres faits et gestes.
Que l’on se rassure, un citoyen lambda a peu de risques d’avoir été espionné par ces structures aux méthodes très pointues. D’ailleurs, Meta indique avoir prévenu les plus de 50 000 cibles qu’elles avaient fait l’objet d’opérations d’espionnage.