GILETS JAUNES -Les syndicats de police tirent la sonnette d'alarme
En ce samedi de Pâques, plusieurs milliers de manifestants "gilets jaunes" ont manifesté à…
En ce samedi de Pâques, plusieurs milliers de manifestants “gilets jaunes” ont manifesté à Montpellier pour le 23ème samedi consécutifs.
Rassemblés place de la comédie, les Gilets Jaunes ont commencé par scander des slogans devenus emblématiques du mouvement : “on est là, même si Macron ne veut pas, nous on est là. Pour l’avenir des travailleurs et pour un monde meilleur, nous on est là…” Et l’inévitable : “Emmanuel Macron, ô tête de c**, on vient te chercher chez toi…”
Des paroles qui ne sont pas le fait du hasard, et qui sont nées des mots mêmes du président de la République. Juillet 2018, dans le contexte de l’affaire Benalla : “le seul responsable, c’est moi, qu’ils viennent me chercher.”
Des casseurs parmi les manifestants
Le syndicat de police Alliance 34 affirme que les blacks blocs se sont joints à la manifestation. “Ces délinquants professionnels, formés au combat en milieu urbain, ont de nouveau investi le centre-ville afin de s'attaquer aux symboles de la République et d'affronter les forces de l'ordre” estime Joseph GALERA.
Coté forces de l'ordre, 5 compagnies de CRS, spécialistes du maintien de l'ordre, sont venues renforcer les unités locales et ont fait face aux casseurs toute la journée.
Boulevard du Jeu de Paume, les Gilets Jaunes scandent : « on lâche rien ». Arrivés devant la gare, certains tendent leurs affichettes aux CRS en leur proposant de les rejoindre.
Les Gilets Jaunes sont ensuite bloqués devant la Préfecture et chantent pour les forces de l’ordre, avant de leur scander « laissez-nous passer ! laissez-nous passer ! » Ils se feront disperser avec quelques grenades lacrymogènes, et l’usage du canon à eau.
Un mouvement épuisant pour les forces de l'ordre
“Quand ce mouvement s'arrêtera -t-il enfin ? Quid de la volonté gouvernementale d'y mettre un terme ? Cela n'a que trop duré ! Le nombre de blessés dans nos rangs s'accroît acte après acte. Nos policiers sont épuisés par ces événements répétitifs, par des cycles de travail inadaptés à une telle exigence opérationnelle et des rappels incessants aux services” précise ce syndicat de police dans un communiqué.
Dans un triste contexte de suicides dans les rangs de la police, Alliance police nationale exige l'arrêt de cette spirale macabre, protection et reconnaissance pour les Policiers.