La GRECE, AGDE ET l’ESPAGNE
En France nous écoutons avec inquiétude et intérêt les dialogues de nos représentants politiques…
En France nous écoutons avec inquiétude et intérêt les dialogues de nos représentants politiques qui nous invitent soit à changer de formule soit à faire des économies sur nos dépenses, ceci étant bien évidemment à l’adresse de nos collectivités territoriales puisque l’état, à proprement parlé, met déjà tout en œuvre pour réduire ses dépenses.
Si en Espagne nous avons tous pu observer une politique trop volontaire en matière d’investissements immobiliers, qui aurait pu avoir des retombées très positives si les projets n’avaient pas été contrecarrés par la crise financière mondiale, par contre en Grèce les hellènes n’ont vu dans l’Europe qu’un trésor ouvert dans le quel ils n’avaient qu’à puiser confondant ainsi le bien privé et le bien public.
Alors à Agde ? A voir les travaux en tous genres et à n’importe quel prix sur notre commune on peut se demander du marin ou du grec quel est le vent qui souffle le plus fort ; l’un comme l’autre est aussi dangereux pour l’agathois, l’un ou l’autre fait monter le niveau de la mer et freine le cours de l’Hérault inondant ainsi les bas quartiers de la ville.
S’il nous fallait une piscine, avions nous besoins d’une œuvre d’art (?) digne des bains de l’empire romain décadent ?
Le Palais des Fêtes rue Brescou est hors normes de sécurité pour accueillir une réunion publique. Est-ce que le coût investi dans le Moulin des Evêques n’est pas prohibitif au vu du résultat ?
A l’heure des économies, est-il bien raisonnable d’investir des millions d’euros dans une extension du golf, surtout sans tenir compte de l’avis des utilisateurs ?
Rien qu’aux bruits qui courent sur la révision de l’île des loisirs ou du village naturiste et à l’arrivée programmée d’un nouvel architecte de renom, on peut frémir à la pensée de la dernière ligne en bas à droite de notre feuille d’imposition : c’est la seule qui augmentera !
Des Agathois Pour Leur Ville Henri CALVET