Entreprises

La Médiation des entreprises poursuit son activité post-Covid

Durant le pic de la pandémie, la Médiation des entreprises a été fortement sollicitée par les entreprises, notamment en raison des difficultés liées aux baux commerciaux. Intervention sur la question des surcoûts sanitaires sur les chantiers, affacturage inversé... Les chantiers à venir ne manquent pas pour cette institution encore méconnue.

« N’attendez pas septembre pour lancer les appels d’offres et les commandes que vous pouvez déjà lancer ! » Telle est l’invitation pressante lancée par Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises, aux entreprises privées, aux structures publiques et aux maires… Le 1er juillet, lors d’une conférence de presse, la Médiation des entreprises a présenté un bilan de son activité durant le pic de la pandémie et ses orientations de travail pour les mois à venir.

Rattachée à Bercy, cette cellule a pour mission d’aider à la résolution des conflits entre entreprises et entre entreprises et secteur public, sans passer par la case justice. La démarche est gratuite et confidentielle. Avec la crise, « nous avons vécu un tsunami », annonce Pierre Pelouzet. En mars, le nombre de saisines hebdomadaires de la Médiation a été multiplié par dix, passant de 60 à 600. Et au total, entre le 16 mars et le 16 juin, elle a été saisie plus de 5 000 fois.

En tête des secteurs les plus concernés figuraient l’hôtellerie-restauration (15,5 % des cas), le commerce (14,2 %), le BTP et les travaux de construction (9,4 %), ainsi que les services aux particuliers (8,6 %). Dans la moitié des cas, les saisines concernaient des délais de paiement, une problématique suivie par les pratiques déloyales dans les relations contractuelles, avec en particulier des ruptures brutales et des baisses unilatérales de tarifs. Autre motif de saisineimportant : des difficultés à payer les loyers (10 %).

Des dossiers mutualisés et suivis

« La crise nous a amené de nouveaux sujets, et d’autres ont pris de l’ampleur », analyse Pierre Pelouzet. C’est notamment le cas pour les baux commerciaux, sujet d’autant plus complexe que les cas de figure sont innombrables.
Un petit marchand de légumes peut se retrouver face à une importante foncière ou face à un petit bailleur qui dépend de
ce revenu pour vivre… L’ampleur de la vague a été telle que l’organisme, qui assure normalement une médiation entre deux structures, a mis sur pied un comité de crise avec les représentants des syndicats patronaux.

Suite de l’article dans votre espace abonné, HJE n°3320-3321

 

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