Le coup de cœur de la Galerie Iconoscope : Nicolas Bourriaud, par Cyril Duret
Chaque semaine, les galeristes montpelliérains nous donnent leur coup de cœur parmi les œuvres qu'ils exposent.
La galeriste Sylvie Guiraud situe l’œuvre : « A la fin du XIXe siècle, la photographie permet d’enregistrer une image fidèle, objective, instantanée du sujet et bouleverse profondément l’art du portrait. La révolution artistique de la fin de ce siècle modifie également l’intérêt et la nature même du genre. Cyril Duret revisite, en peinture, le portrait mondain, qui semble être désormais le territoire de la photographie ou de la vidéo, qui produisent des représentations d’un sujet dans l’instant, au risque d’être absorbées dans le flux exponentiel et incessant d’images standardisées. Suite à de multiples rencontres, l’artiste photographie son modèle dans un environnement choisi par celui-ci. Cyril Duret décide alors d’incarner cet échange en réalisant un portrait en peinture où durée et subjectivité s’invitent ». Commence alors un dialogue que définit ainsi Jean Hélion* : « L’acte de peindre, c’est aussi dialoguer avec la personne qui est là. Peindre est d’une énorme complexité, dès qu’on y pense. Cela serait impossible si on n’en sortait pas par l’instinct, par la vitesse du regard, par la rapidité de la main qui rassemble d’un seul trait les choses les plus différentes et leur invente une parenté qui est, au fond, rêve ».
* Mémoire de la chambre jaune, Jean Hélion
> Galerie Iconoscope – 25, rue du Faubourg du Courreau
34000 Montpellier – 06 20 36 57 47 – www.iconoscope.fr
> Site Internet du peintre : www.cyrilduret.com