Législatives : le candidat Fred Assié marche à l'"ordinaire" dans la 2e circonscription

Fred Assié, responsable pédagogique à Montpellier, s’est lancé en politique après les dernières élections présidentielles dont il a boudé le second tour. Sans étiquette, le candidat s’est trouvé un mantra : “Faire de l’humain la priorité”. Une formule que Fred Assié décline à la faveur d’un idéal moral auquel on ne peut qu’adhérer : “secourir les femmes et les hommes”, “soigner tout le monde”, “que plus personne ne meure de froid”, “vivre en harmonie.”

Mais le candidat s’est aussi trouvé un électorat : “les gens ordinaires”. Qui sont ces personnes ordinaires ? “Pas des politiques, pas des politiciens” répond Fred Assié. “Tendre vers une démocratie réelle, dans laquelle les gens ordinaires représentent les gens ordinaires, au lieu d’énarques qui évoluent hors de toute réalité” ajoute-t-il. Les élites sont pointées du doigt et “les gens ordinaires” reçoivent la main tendue de Fred Assié.

Instaurer une représentation fidèle et loyale aux électeurs, Fred Assié le souhaiterait, s’il est député. Il proposera une loi permettant aux électeurs de révoquer un élu s’il ne tient pas ses engagements. Concrètement, l’Etat enregistrerait la manifestation du mécontentement des électeurs comme avec une pétition. Il serait alors tenu d’organiser un référendum local pour permettre aux électeurs de changer de représentant. Les mandats sont trop courts à en croire Fred Assié. Le candidat sans étiquette évalue à 30% la part du corps électoral suffisante pour révoquer un élu. Mais si celui-ci a été élu avec plus de 30%, que devra-t-on faire ?

Sensible aux questions d’éducation, Fred Assié verrait bien l’apprentissage des valeurs humanistes entrées au programme de l’enseignement. En suivant “l’exemple de l’Islande et de la Finlande”, précise le candidat de la 2e circonscription, il voudrait instaurer dès le primaire “des cours et des ateliers sur la bienveillance, l’empathie, la tolérance…”, à l’instar des cours d’éducation civique en place.

Si une entreprise réalise des licenciements massifs (par choix ou par contrainte), Fred Assié veut interdire tout versement de dividendes aux actionnaires. Car pour le candidat fraîchement déclaré, l’humain et le travail doivent toujours primer sur l’argent. En simplifiant parfois à l’excès la réalité du terrain et les enjeux du monde de l’entreprise, Fred Assié en vient à énoncer des solutions qui tomberaient sous le sens. “Ce n’est pas plus complexe que ça, ce n’est pas utopique, ce n’est pas impossible, c’est simplement une question de choix, ça devrait être une évidence” résume le candidat.