MONTPELLIER - AMETYST...LE FEUILLETON CONTINU ENCORE ET ENCORE....

La Chambre Régionale des Comptes vient de rendre son rapport sur la gestion de la Métropole (anciennement CAM) pour les années 2010/2014.
Et le feuilleton AMETYST continu, encore et encore…..

AMETYST et sa situation financière calamiteuse :

La Chambre nous revèle que l’enveloppe financière fixée initialement à 57 M€ HT est passée en 2008 à 87,9 M€ HT lors de son inauguration.
Mais la gabegie d’argent public ne s’arrête pas là, puisqu’en 2013 ce sont plus de 100 M€ qui ont été dépensés.

La situation actuelle :

Dimensionnée pour un flux annuel de 203 000 T de déchets, AMETHYST reçoit seulement 116 000 T par an, car derrière la pseudo vitrine technologique gavée aux finances publiques aucune véritable gestion des déchets n’a été mise en place.

Aujourd’hui encore les principaux producteurs de déchets organiques ne trient pas, aujourd’hui encore nombreux sont les habitats collectifs qui ne sont pas sensibilisés au tri de leurs déchets.

Les pauvres ambassadeurs du tri semblent s’être perdus dans les méandres d’une Métropole bien incapable d’imposer quoique ce soit aux multinationales des déchets.

AMETYST, une décision politique :

N’oublions pas, souvenons-nous…
N’oublions pas, c’est un accord électoral entre Georges FRECHE et Jean Louis ROUMEGAS qui a débouché sur le choix de créer de toutes pièces le plus grand centre de méthanisation de France basée sur le Tri Mécano Biologique (TMB), au beau milieu d’une zone à forte densité urbaine.
Cette erreur collective de conception aurait du être compensée par un traitement exemplaire des contraintes d’utilisation (odeurs, trafic camions, etc..), hélas près de 10 ans après ce n’est toujours pas le cas.

Souvenons-nous, Jean Louis ROUMEGAS nous a vendu AMETHYST comme une alternative à l’incinération et à l’enfouissement à la décharge du Tôt.

Près de 10 après, AMETHYST et son TMB faute de méthanisation complète (la CRC annonce un taux de refus à hauteur de 85%) remplissent la décharge de Castries avec une dangerosité médicale (recrudescence de complications endocriniennes) qui devient incontestable.

Un comble, pour le député Jean Louis ROUMEGAS et sa loi contre le perturbateur endocrinien.

Le Comité Local NOUVELLE DONNE :

• –  dénonce ce scandale environnemental et financier (plus de 100 % du budget prévisionnel).

• –  appelle les citoyens à reprendre la main en imposant aux élus de la Métropole une véritable politique de la gestion des déchets.

• –  Propose de ne plus rémunérer les multinationales des déchets à la tonne entrante mais à la tonne recyclée ou transformée.